mercredi 27 avril 2011

Le mythe et l'imaginaire : l'ascension au firmament ou la descente aux enfers.


Le mythe et l'imaginaire : l’ascension au firmament ou la descente aux enfers.
Dignité, liberté et démocratie ont été au centre des idéaux révolutionnaires, la réalité a consacré le vol et le viol, les passe droit, et la menace du citoyen dans son intégrité personnelle, ses droits fondamentaux et ses libertés, attentant même à sa sécurité, et ses acquis républicains.
Outre la confiscation de son droit à l'expression libre de ses choix, un matraquage médiatique abrutissant, le met devant un défi insultant son intelligence.
De la désacralisation du sacré, dont la dignité de l'agent public dans l'exercice de ses fonctions, à la sacralisation des contre valeurs de la dignité, du droit et du juste. Le chaos est érigé en système et l'état de non droit est intronisé en nouvel ordre social.
Entre le sacré et le profane, la sublimation et l'exécration s'interpose souvent l'imagination populaire contradictoire.
L'échelle de valeurs extra temporel, d'imagination n'a jamais résisté à l'épreuve du temps encore moins à celle de l'espace, vérité en deçà des Pyrénées erreur au delà.
Du point de vue historique, la réhabilitation de la mémoire ne peut-être qu'un acte éphémère de souvenir n'ayant point de portée sur les faits de culture, une projection imaginaire dans le temps et l'espace sans emprise ni impact sur la matérialité des actes, sur le réel vécu et l'appréciation contradictoire de la projection dans le passé embrassant le plausible et le possible.
L'histoire détachée de la portée temporelle et d'espace ne peut être qu'un jugement décalé d'une vérité en évolution fugace.
Si la perception de la portée prend en considération les finalités et les conséquences, l'action n'est qu'anticipation de projection de portée d'espérance.
Icone aujourd'hui d’héroïsme imaginaire, profanation demain de réalité de conséquences sur le devenir communautaire.
Prenons la mesure de nos engagements à la lumière de la portée de notre action dans le temps et l'espace, n'insultons point le présent n'hypothéquons point l'avenir de nos espérances.
Construire ou détruire ont été souvent une évaluation subjective contradictoire de l'action de l'homme dans le temps et l'espace sur les plans moral et matériel ayant sur le devenir national un effet de création ou d'anéantissement évolutif portant soit au développement et à l'indépendance soit à son opposé la décadence et la souffrance.

samedi 23 avril 2011

Rapport de force et circonstances


Rapport de force et circonstances
Le mal de la Justice c'est de donner force à la loi en concordance avec le rapport de force de circonstance. L'interprétation de la loi, et l'intime conviction du Juge ont souvent penché du côté de la complaisance avec les contingences de circonstance; De connivence avec Le pouvoir politique qui souvent, n'a recherché que l'acceptable de circonstance, sans s'encombrer de ce qui est juste dans l'absolu au justiciable.
Une rencontre,non fortuite, entre l'opinion, la justice et le pouvoir a été historiquement, une constante immuable: de l'affaire Dreyfus aux nombreux exemples de procès politiques connus par notre pays, depuis son indépendance, partant des circonstances de déposition et de traitement de l'ancienne famille régnante, du changement de 1987, aux dossiers politico-juridico-fiscaux de responsables déposés comme les anciens secrétaires généraux de l'UGTT Achour et Sahbani, de nombreux ministres dont le premier Ministre Tahar Ben Ammar, Mohamed Mzali, Ben Salah et autres.....et j'en passe ..
Des procès de tendances politiques nationalistes, gauchistes, intégristes, islamistes aux RCDistes le verdict a été implacablement dans le sens de l'histoire, de l'opinion dominante, du courant populiste consacrant l'arbitraire judiciaire.
Dépolitiser la justice, rendre au droit sa force et son indépendance de l'opinion de circonstance, rendre l'honorabilité à l'instrument de la loi ne peut concrétiser qu'un progrès certain vers la civilité sociale et une réconciliation entre le citoyen, la nation, le justicier et le justiciable.

samedi 16 avril 2011

LES CONFLITS DE COMPÉTENCES EN ETAT D'URGENCE


L'on définit souvent le régime démocratique par le principe de la séparation des pouvoirs, alors que la dignité du citoyen ne peut être assurée que dans la complémentarité entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire sous l'empire de l'égalité en droit et devoirs dans l'Etat de droit.
L'ordre politique et social serein ne peut être assuré ni dans la confusion des pouvoirs ni dans leur antagonisme préjudiciable aux intérêts de la nation et du citoyen.
La réalisation des droits politiques , économiques, sociaux, culturels, civils et communautaires du citoyen ne peuvent être assurés sans la protection de la force publique et la réglementation.
Le pouvoir judiciaire s'il assure la solution aux conflits qui peuvent surgir entre les citoyens et entre ceux-ci et les pouvoirs publics, en prononçant le droit, ne peut en assurer l'application sans l'implication de la force publique, sous l'autorité du pouvoir exécutif.
En temps de crise, la solution de conflits s'opère par le recours, à la force publique, dont la responsabilité ne peut en être assumée par les agents sous ordre mais par l'autorité hiérarchique.
Tout manquement aux ordres dans les corps militaires et paramilitaires est gravement sanctionné, et répond souvent à la loi martiale.
Soumettre les forces de l'ordre en temps de troubles aux juridictions civiles n'assure point la mise en application du droit, il concrétise un dépassement de compétence entre le pouvoir judiciaire et l'exécutif.
Seule, la mise en oeuvre de juridictions d'exception, paramilitaires pourront permettre la solution de conflits entre des institutions et les citoyens justiciables, au même titre que les différends impliquant des acteurs militaires.
Les immunités institutionnelles assurent la préservation de l'Etat de droit et garantissent les droits citoyens sans mettre en conflit les pouvoirs judiciaire et exécutifs, mettant en danger l'ordre public et la sécurité du pays.

vendredi 15 avril 2011

ÉGALITÉ ET PARITÉ


ÉGALITÉ ET PARITÉ
LA consécration du principe de l'égalité implique la concurrence et la prévalence de la compétence sur le genre.
La discrimination positive pour assurer la participation sur la base de la différence de genre ou de région, si elle réalise la représentativité paritaire et territoriale, n'assure point la compétition démocratique et le règne de l'excellence.
La parité si elle suppose l'équité entre les genres ne consacre pas moins la discrimination au détriment de l'efficience et la présence électorale prédominante.
L'égalité ne peut souffrir la parité avilissante antidémocratique par excellence, plaçant le bénéficiaire dans une situation d'indigence paritaire.

PLUS DE RAISON PLUS DE PONDÉRATION


Raison et pondération :
Le comité concocté coopté,  fort de son illégitimité et illégalité, vient de combler son palmarès démocratique par l'arbitraire, le totalitarisme et, porté par le populisme, que lui inspire la voûte de la Chambre des Conseillers,  s'est vu tenté par l'extrémisme et la surenchère.
La Transition, qui devait assurer le rétablissement de la légalité et de la légitimité, par l'organisation des élections rendant au peuple sa souveraineté usurpée, constitutionnellement et institutionnellement,  se voit érigé, en Gouvernement Providence, gérant le présent et hypothéquant l'avenir démocratique du pays.
Le peuple assiste sidéré, face à tant de débordements, de tout bord, patient de moins en moins, de plus en plus inquiet, devant la détérioration de ses acquis républicains, et l’instauration de nouvelles pratiques antisociales le conduisant  à une descente aux enfers de la dissidence, la sédition, le tribalisme et la consécration de l'Etat de non droit.
L'ouverture de coeur et d'esprit, et le dialogue responsable sont la seule voie passante pour le retour aux sources de la civilité citoyenne , dans l'acceptation réciproque des différences de  convictions dans la quête, inlassable,  d'une entente tendant à  reconstruire, ensemble,notre nouvel espace solidaire de vie en commun, en dehors de tout sectarisme, rendant le pouvoir au peuple souverain.

mardi 12 avril 2011

Sectarisme et nationalisme

Le sectarisme et le nationalisme: caresser la peau de la bête dans le sens du poil semble être le fort de nos médias en rupture avec les idéaux de leurs contributeurs citoyens, le sens de la chose publique qui devait être au firmament de leur mission nationale sacrée est sacrifié pour une compromission renouvelée au détriment du sens commun du devoir de servir social, sans parti pris.
L'image de la Tunisie post révolutionnaire se caractérise par la victoire d'un soulèvement populaire sur la tyrannie et la corruption et la consécration des valeurs de la citoyenneté, des libertés fondamentales et de la dignité sans exclusion.
Sa transition hésitante entre l'inconstitutionnalité et l'illégitimité, dans un climat social précaire pourra  hypothéquer sa démarche nationale, et jeter le doute quant à sa capacité à gérer le présent, de tracer le devenir commun.

lundi 11 avril 2011

Libertés et devoirs citoyens



L'espace de l'exercice de la citoyenneté constitue l'Etat.
Autant il assurera les droits fondamentaux de ses citoyens, autant il réalisera sa légitimité; la dictature, tout en consacrant l'absence de droits citoyens, ne peut engendrer que la rupture politique, sociale et culturelle, entre les gouvernants et les gouvernés.
L'accomplissement de la participation citoyenne est la base de l'Etat démocratique. Deux pôles, antinomiques extrêmes cristallisent, soit l'opposition, entre le pays légal et le pays réel, et un détachement de la participation politique, sociale et culturelle, qui ne peut porter, à terme, qu'à la rupture face au totalitarisme; soit la concordance et l'harmonie entre le pays réel et le pays légal dans l'Etat démocratique et une implication citoyenne à la vie de la cité d'autant qu'il en est à la fois l'artisan et le concepteur.
La jouissance par les sujets de droit des  libertés citoyennes, de pensée, d'opinion, d'expression, de presse, de réunion de religion et d'organisation politique, se réalisent  dans le cadre du  respect bien compris  de  l'intégrité territoriale et de l'ordre public et social,   base fondamentale des droits civiques citoyens, et de la confirmation de la  souveraineté nationale, fondement de l'Etat.
Les devoirs politiques,économiques, sociaux et culturels liant  le citoyen à la société, se réalisent dans un cadre légal  constitutionnel garantissant  l'inviolabilité de sa personne, et de la liberté de son action régie par un contrat social légitimant les gouvernants et légalisant les rapports citoyens et ceux entre l'Etat et ses citoyens.