vendredi 4 janvier 2013

De l'ordre et des valeurs: condamnation de l'agression contre l'UGTT, Nidaa Tounès et le Doyen Habib Kazdaghli.


De l’ordre et des valeurs.

L’ordre moral et logique du droit ne peut justifier l’agression, l’autorité implique son respect légalement, juridiquement et moralement. Plusieurs facteurs en délimitent la portée : la propriété, la dignité, la liberté, le respect.
En somme, les droits sont liés à la personne : politiques, économiques, sociaux, culturels, de conviction et d’expression. Nos droits, nos libertés sont délimités par la sacro-sainte règle du respect de l’autre, de la hiérarchie et de l’autorité telle que fixée par la loi, la réglementation, la tradition, les us et les coutumes.
Les syndicalistes sont dans leur droit dans les locaux qu’ils utilisent pour l’exercice de leurs attributions, dans les actions qu’ils entreprennent pour la défense des droits des travailleurs dans toutes ses dimensions,  y compris au niveau national d’intérêt.
De même, les partis politiques,  ont le droit à l’organisation, de réunion et d’action, dans le cadre des locaux ou des tribunes, qu’ils élisent pour leurs adhérents et sympathisants et entretiennent les rapports d’échange et de participation, dans la vie politique du pays, dans le cadre légal convenu.
La hiérarchisation des rapports d’autorité: politique, sociale, culturelle et morale impose leur stricte respect. Ainsi, dans le cadre familial, celle-ci ne peut assurer son épanouissement, sans le respect des valeurs familiales, entre les générations nous devons le respect à nos ainés.
Dans les établissements d’enseignement, il va sans dire du droit à la vénération séculaire que doit l’élève à son maître, à l’institution, notre prophète n’a-t-il pas élevé l’enseignant au rang de Messie, chargé d’une mission divine.
Attenter  à cet ordre dans toutes les formes d’agression à l’organisation ou à ses compétences ne peut être que condamnable et ne peut en aucune façon justifier aucun droit à ceux qui attentent à la quiétude de l’exercice de leurs droits aux syndicalistes, aux partis politiques, aux artistes et hommes de culture, aux enseignants.
Dans cet ordre, l'action la plus condamnable reste l’agression de l’élève à son établissement, à ses enseignants, la morale universellement reconnue, l'impose.  L'agression d’une étudiante de son professeur, qui plus est, le doyen de l’institution, dans son bureau de travail, dans le batiment consacré à l'administration, et dont l’âge, la responsabilité, le savoir en font d’autorité l’obligation de son respect, de sa vénération, d’autant que son action s’inscrit dans le cadre de la défense de l’institution, de la liberté d’enseignement.
Entraver le fonctionnement d’une institution de formation des générations futures, l'intrusion dans les locaux administratifs, sans motif, est des plus condamnable et ne peut que justifier de sanctionner, le plus sévèrement possible, les énergumènes manipulés à des basses fins politiciennes de forme, d’apparat, sur une question n’ayant rien à voir avec le fond de la foi des droits, le port du nikab( voile couvrant intégralement la personne qui le porte) mettant le doute sur l'identification de la personne intéressée, notamment pour participer aux examens.
Nous sommes tous unis dans le respect de nos institutions éducatives, de nos enseignants, dans leur noble mission. Perturber la vie d’une institution universitaire pendant des mois, ne peut être que préjudiciable à l’institution et à l’avenir de nos étudiants elle est fortement répréhensible et le plus vigoureusement, condamnable.
Ceux qui s’en prennent aux syndicalistes, aux partis politiques, aux institutions universitaires, à nos enseignants, éminents cadres semeurs du savoir, des connaissances et des lumières ne méritent de la nation que le mépris et l'exécration.
Les adeptes des ténèbres, acteurs directs et marionnettistes, n’ont aucun droit de citer, il sont condamnables dans leurs actions, leurs manipulations hideuse,  leurs atteintes à nos valeurs républicaines, à notre civilisation, toute notre solidarité et notre soutien à notre éminent professeur le doyen Habib Kazdaghli, à l’UGTT et à Nidaa Tounis face à l'ignoble agression dont ils sont  l’objet et l'instrumentalisation abusive des juridictions.