vendredi 21 avril 2017

La bulle financière que les remèdes du FMI promettent pour l'économie tunisienne.

Avec la dépréciation du dinar, tout augmentera, en dinars, et la planche à billets sera lancée, pour combler, par la Banque Centrale, le déficit budgétaire, que l'augmentation des prix engendrera pour toutes les dépenses de fonctionnement, de l'état, comme pour les entreprises publiques qui en souffriront, mais porteront la facture, à leurs clients, et poursuivront la relance de leurs projets, en puisant dans les ressources publiques, en demandes de subventions, pour comb...ler leur déficit courant et contenter et répondre aux doléances de leurs agents.
Le dindon de la farce ne sera en fin de compte, que l'Etat et le pauvre citoyen, dont la seule consolation sera de payer en retour, l'état en monnaie de singes, qui maintiendra et augmentera la pression fiscale en création de nouveaux impôts pour assurer "le développement", ou comment déplumer la poule sans la faire crier, comme disent nos économistes.
Ce qui ouvrira certainement, la voie à une nouvelle révolution sociale, et une dégringolade nationale générale en renchérissant les importations et en aggravant le déficit de la balance commerciale et de paiement.
Par ailleurs, en renchérissant le cout de production, l'on ne peut qu'engendrer une augmentation des prix à l'exportation et grever notre compétitivité, par l'effet induit du multiplicateur, faisant engendrer une plus importante augmentation des prix des produits à l'exportation, dépassant la marge de glissement du dinar et nous voilà dans la spirale inflationniste infernale et la crise économique générale, bravo pour nos nouveaux génies économistes, pour l'apocalypse sociale et économique qu'ils préparent pour l'avenir du pays, dans cette phase cruciale de sa transition.