vendredi 15 avril 2011

ÉGALITÉ ET PARITÉ


ÉGALITÉ ET PARITÉ
LA consécration du principe de l'égalité implique la concurrence et la prévalence de la compétence sur le genre.
La discrimination positive pour assurer la participation sur la base de la différence de genre ou de région, si elle réalise la représentativité paritaire et territoriale, n'assure point la compétition démocratique et le règne de l'excellence.
La parité si elle suppose l'équité entre les genres ne consacre pas moins la discrimination au détriment de l'efficience et la présence électorale prédominante.
L'égalité ne peut souffrir la parité avilissante antidémocratique par excellence, plaçant le bénéficiaire dans une situation d'indigence paritaire.

PLUS DE RAISON PLUS DE PONDÉRATION


Raison et pondération :
Le comité concocté coopté,  fort de son illégitimité et illégalité, vient de combler son palmarès démocratique par l'arbitraire, le totalitarisme et, porté par le populisme, que lui inspire la voûte de la Chambre des Conseillers,  s'est vu tenté par l'extrémisme et la surenchère.
La Transition, qui devait assurer le rétablissement de la légalité et de la légitimité, par l'organisation des élections rendant au peuple sa souveraineté usurpée, constitutionnellement et institutionnellement,  se voit érigé, en Gouvernement Providence, gérant le présent et hypothéquant l'avenir démocratique du pays.
Le peuple assiste sidéré, face à tant de débordements, de tout bord, patient de moins en moins, de plus en plus inquiet, devant la détérioration de ses acquis républicains, et l’instauration de nouvelles pratiques antisociales le conduisant  à une descente aux enfers de la dissidence, la sédition, le tribalisme et la consécration de l'Etat de non droit.
L'ouverture de coeur et d'esprit, et le dialogue responsable sont la seule voie passante pour le retour aux sources de la civilité citoyenne , dans l'acceptation réciproque des différences de  convictions dans la quête, inlassable,  d'une entente tendant à  reconstruire, ensemble,notre nouvel espace solidaire de vie en commun, en dehors de tout sectarisme, rendant le pouvoir au peuple souverain.