samedi 20 avril 2013

L'insoumission : arme de réalisation de la révolution.


Plusieurs formes de résistance entravent la participation au groupe d'intérêt considéré, dont la plus fréquente se trouve la défiance, l’opposition et  la rébellion ; la contradiction, l'inadaptation et l'incompréhension atypiques ne constituent pas moins des entraves à la participation et à l'adhésion à l'action du groupe et au partage de ses valeurs.
La symbolique d’insoumission : la révolte populaire.
L’émergence du printemps arabe constitua un temps fort de l’expression d’insoumission, au départ ce  fut la manifestation d’un laissé pour compte de la société, contre la marginalisation et la mise à l’écart d’une large frange de la population qui a poussé un marchand ambulant à s’immoler, et de donner par ce geste ainsi le feu de départ de la révolution du printemps arabe.
Les manifestations d’insoumission ont touché les domaines de la symbolique allant des signes de souveraineté nationale, le drapeau, pour atteindre les manifestations de jeunes filles qui bravant la loi et la morale exhibent leur corps dénudé en signe de protestation.
Les corps symboles de l’autorité à savoir les forces de l’ordre et les corps constitués ont été la première cible des manifestations. Ainsi, les postes de police, de la garde nationale, et les centres du pouvoir local et régional se trouvent-ils en première ligne la cible de la vindicte populaire.
Les autorités qui symbolisent le pouvoir ont été pris également pour cible d’une protestation de jet de pierre, lors d’une manifestation commémorative du déclenchement de la révolution à Sidi Bouzid, le président provisoire de la république, le président de l’assemblée nationale constituante ainsi que les autorités centrales et locales ont été pris à parti lors de cette manifestation.

La confrontation outil de formation de l'opinion.


La confrontation : constitue un  instrument de prédilection de l’exercice de la pratique démocratique, de la formation de l’opinion et l’un des outils de rétablissement de la vérité, d’un fait juridique, scientifique, politique, social, d’histoire et de projection de projets valorisant le libre choix citoyen.
Les courants de pensées politiques, économiques et sociaux s’appuient sur l’apport d’organisation, comme de meneurs d’opinions individuels ou de groupes partageant les mêmes idées.
Les frontières sont constamment repoussées, les notions d’Etat, de Nation, de pays, d’Unions, évoluent. L’opinion ainsi que la majorité dominante se déplacent d’une orientation à l’autre. L’alternance caractérise les régimes démocratiques, l’ordre prévaut au changement de direction, aux modes de pouvoirs. La confrontation de projets de société, de programmes économiques et de couverture sociale forment des instruments déterminants dans les choix d’adhésion à une orientation.
Les domaines de confrontation couvrent tous les domaines d’implication communautaire sociale, ils s’inscrivent dans un cheminement de construction de l’opinion s’appuyant sur plusieurs supports : le discours, les débats, les publications, les média, ….
La confrontation électorale
Dans les formes de gouvernement démocratiques, l’organisation de la vie politique repose sur la compétition principalement entre des partis politiques prenant pour base de ralliement : une orientation idéologique, des choix de société. Les mouvements populaires de résistance à l’occupant, pour la conquête du pouvoir, pour la réalisation d’idéaux partagés forment une plateforme pour le lancement de partis politiques.
L’adhésion à un projet de programme de gouvernement peut constituer un facteur de mobilisation pour la formation d’un groupe, d’une organisation de la société civile, pour une action politique d’une entité de partage de valeurs communes.
Dynamique de formation de l’opinion :
Les campagnes électorales visent à convaincre l’opinion pour appuyer un parti, une candidature à une instance élective locale, communale, nationale, régionale, syndicale, professionnelle, de représentation et de direction d’une organisation au niveau international.
Une véritable compétition caractérise le processus de détermination du choix et de la formation de l’opinion dominante majoritaire en faveur d’une certaine orientation, d’une candidature.
Alors que la réglementation en fixe les cadres d’organisation de la confrontation plusieurs techniques de communication favorisent la formation des choix de l’opinion.
L’ascendant d’autorité moral, matériel, psychologique, physique, de hiérarchie,  constituent des facteurs  favorisant les orientations d’opinion légitimes, d’autres moyens peuvent biaiser le résultat de la confrontation et constituer des manœuvres frauduleuses illégaux répréhensibles tel que la subordination de témoins, les faux témoignages.