jeudi 26 janvier 2012

PRÉVARICATION, FAUSSE DÉVOTION ET RÉELLE DÉRAISON

La dévotion sou-tend souvent, la soumission, un état d'inconscience décrit par le terme péjoratif d'illumination aveuglante, s'apparentant à la possession, coupant ceux qui en sont atteints de la réalité du rapport à l'évolution s'inscrivant, dans le cours de l'histoire, aux contingences d'idées, de légalité, de légitimité, un état psychosomatique de conditionnement, d’excitation due à l'addiction à "l'opium du peuple".
Leur détachement de la citoyenneté et de leurs obligations républicaines, de droit, conduisent ces groupes, marginaux, à s'en prendre à la communauté, à renier leurs devoirs d'êtres humains dotés de conscience et de raison.
L'insoumission aux règles de conduite légales, en s'impliquant dans une démarche de défiance à l'ordre, à la loi, au bon sens de comportement et d'accoutrement, en s'isolant, ils sont portés dans une dérive de comportement de foule délinquante.
D'extrême dévotion, ils se muent en extrêmes malfrats lapidant, agressant, tuant, brûlant, défigurant, sans scrupule ni conscience de responsabilité communautaire, défiant toute morale, ou droit, attentant à la dignité humaine, base de toute action conforme à la volonté divine de sacralité de l'être humain.
Ils n'inspirent qu'écoeurement que compassion à leur état d'esprit à leur déperdition d'âme et de perte sociale, ils pensent bien faire alors qu'ils sont les malfaiteurs, aucune bénédiction divine ne frappera leur action aucune grâce ne leur sera accordée ni sur terre ni dans les cieux.
إنّ التفريطَ في أمن المجتمع تدميرٌ له ولمكتسباته ودعائمه، لذا يجب علينا جميعًا أن نسعَى للحفاظ على هذا الأمن بسدِّ الثغراتِ التي يمكن أن تُحدِث شرخًا في المجتمع أو تجعلَ جسدَه مثقَلاً بالجراح، فيشغَل بردمها عن دوره ورسالته وبناء مجتمعه وأمَّته.
بيَّن القرآن الكريم أنّ سمةَ المنافقين زعزعةُ أمن المجتمع والإفساد فيه وإشاعةُ الفتنة بدعوى الإصلاح، قال الله تعالى: وَإِذَا قِيلَ لَهُمْ لا تُفْسِدُوا فِي الأَرْضِ قَالُوا إِنَّمَا نَحْنُ مُصْلِحُونَ  أَلا إِنَّهُمْ هُمْ الْمُفْسِدُونَ وَلَكِنْ لا يَشْعُرُونَ [البقرة:11، 12].صدق الله العظيم.
http://www.alminbar.net/alkhutab/khutbaa.asp?mediaURL=7104

mercredi 25 janvier 2012

Insensé d'arbitraire, de sénilité.

Il n'y a de justice que celle prononcée par les instances judiciaires dans le cadre de l'application de la loi, en assurant les garanties de défense légales prévues dont l'innocence ne peut aucunement être mise en doute, faute d'une sanction arrêtée à leur encontre, dans le cadre de procès justes civils, conduits par les instances compétentes légalement constituées.

Toute menace envers ses concitoyens, en faisant des apports de citations, hors de leur contexte, ne peut être qu'un abus doctrinaire, contre toute logique sociale de droit.
L'Etat de droit ne peut souffrir de préjugés d'obscurantisme, de barbarie d'actes au nom d'idées ténébreuses de gens insensés, vivant, en marge de la civilité, du droit et de l'esprit de justice et d'ordre social républicain.
L'ère des préjugés, des procès d'église, de persécution et d'autodafé est depuis des siècles dépassé, et par l'humanité toute entière condamné.
Terroriser ses concitoyens ne peut être qu'un acte répréhensible sanctionné par le droit, le bon sens, la civilité et de vie communautaire démocratique, dans un esprit républicain. 
Les jugements justes ne peuvent être prononcés, qu'exclusivement par les tribunaux, au nom de la loi, consacrant la dignité de l'homme, ses libertés, dans le respect de la souveraineté populaire, la citoyenneté.
La Tunisie a adhéré à toutes les conventions internationales, condamnant les atteintes à la personne humaine et son intégrité physique, morale et mentale, elle a souscrit au respect des droits de l'homme, et aux droits citoyens.
La société ne peut rester indifférente aux atteintes aux libertés que des groupes hors la loi se permettent en toute impunité, sous un silence répréhensible, des autorités.

vendredi 20 janvier 2012

Le terrorisme.

Genèse :
Le terrorisme prend sa source dans la conscience humaine de la menace morale ou matérielle que fait peser un phénomène, une action mettant en danger réel, fictif, potentiel d'imagination ou spirituel sur sa vie ou celle de ses proches, sur son intégrité physique et morale, sa destinée, son devenir d'existence et existentiel.
Différents degrés d'appréhension matérialisent ses craintes, sa peur, ses stupeurs, son angoisse, ses fantasmes, sa souffrance, tel que les atteintes à sa personne, son entourage familial et  social, son intégrité physique ou morale, les menaces peuvent marquer sa perception et ses projections affectives et existentielles.
Si la mort est perçue comme une ultime menace à son existence, les souffrances qu'occasionnent les menaces à son intégrité  ne constituent pas moins une charge réelle affectant la qualité de son existence, son vécu matériel et spirituel.
Les contraintes existentielles:
-Les pressions d'appréciation  de portée physique et morale, de besoins physiologiques, matériels, de subsistance et d'instinct de conservation
-Les pressions d'obligations sociales, d'intégration et d'appartenance, de vie communautaire, imposées par la morale, les lois, les coutumes et les convenances.
-Les pressions inhérentes aux instincts de concurrence et d'expression d’égoïsmes de comportement, de méfiance et de défiance.
La nature a constitué le premier élément de défiance à l'existence du genre humain, la peur n'en constitua pas moins l'un des ressors pour l'affirmation de l'être social.
Vaincre la faim, les besoins, les défiances a de tout temps été au centre du combat pour la survie, l'existence que seuls ceux qui auraient surpassé leurs craintes devaient emporter.
Les relents humanitaires soutenant une crainte de subsistance sociale communautaire, dans les limites conceptuelles de géographie, d'histoire, de genre, de morale et de desseins partagés au niveau tribal ou national en aiguisent le ciment d'appartenance vital.
A la mort, l'homme a opposé l'éternité de l'âme, vainquant d'imagination ou par conviction de croyances, la plus grande terreur existentielle de l'anéantissement de l'être à la disparition du paraître. Consoler l'Etre, par le destin de résurrection constitue le fondement de la sanction de la vie terrestre, il n'est pas vain de savoir que consolation et resurrection sont exprimés par le même terme en hébreu, simple coïncidence ou signe de providence.(Consolation et résurrection sont un même mot en hébreu dans nos bibles- prédication du cardinal Philippe Barbarin, primat des Gaules- matinée spéciale oecuménique à Lyon, le dimanche 22 janvier 2012).
Méfiant et défiant, l'homme a de tout temps cherché à vaincre ses craintes de ses propres fantasmes et de ceux oeuvre de ses adversaires et concurrents tantôt anoblissant l'autre tantôt le diabolisant, son salut ne peut-être gagné qu'en maîtrisant ses craintes du combat qu'il doit mener de front pour venir à bout de la peur, de la terreur assurant sa condition humaine de confiance, de souffrance, parfois jalonnée de résignation, de confirmation de doutes et d'assurances.
La terreur et le paradis d'enfer :
L'enfer , objet de crainte de croyances constitue une parade évidente aux menaces potentielles que font peser sur la survie les exactions commises d'intérêt, d'instinct de domination, d'abus de liberté, d'affirmation de pouvoir, d'outrance de sanction ou de vengeance.
L'enfer du paradis:
Le paradis, sanction du respect des exigences de vie spirituelle et morale conforme aux dogmes, aux lois et coutumes peut constituer une parade au terrorisme que peut engendrer l'abus de droit, n'en a pas moins présenté par exploitation abusive, de sanction de concepts de croyances amenant les uns, à souffrir le martyr en s'immolant, les autres par la contrainte et les belligérances à se sacrifier pour soumettre autrui à leurs limites de croyances.
L'ignorance de la nécessité de respect de l'intégrité de la personne et des droits universels humanitaires permettant la coexistence et la survie communautaire ne pourrait amener la paix sociale, la charge de raison d'interdépendance de destin est seule à même d'assurer la dignité d'existence, et du vivre ensemble dans l'harmonie, la quiétude, le repos d'esprit, d'âme et de conscience, la seule voie pour vaincre le terrorisme, la terreur la peur et les instincts de belligérance.
L'équilibre de la terreur:
La dissuasion constitue, l'une des bases en vue d'assurer la paix et la sécurité internationales, des accords internationaux de limitation de niveau et de qualité d'armement forment la panoplie nécessaire à l'établissement et la préservation de la quiétude dans les relations internationales.
La légitimité révolutionnaire et la terreur:
Détruire la tyrannie, les capacités de nuisance des forces du mal forment les instruments d'intervention légitimes pour prévenir les menaces potentielles que font peser certains régimes quant à l'ordre démocratique de justice et de droits citoyens individuels et communautaires.
La force d'intervention contre les sources de menace des droits essentiels soutient l'action de pacification sociale aux niveaux local, régional, national et international.
Si les institutions sécuritaires assument ce rôle à l'échelon national, les organisations internationales et les institutions régionales tel que l'OTAN, les grandes puissances, sous réserve d'agir dans le cadre de la légalité onusienne sous l'empire du chapitre 7 de la Charte des Nations Unies, légitiment l'usage de la force en vue de rétablir la paix et la sécurité internationales.
Les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, consécutives notamment aux attentats du 11septembre 2001, s'inscrivent dans ce cadre de légitimité, notamment la résolution 1373(2001) du 28 septembre 2001, met en oeuvre son action par un Comité contre le terrorisme ainsi que le Comité des sanctions créé par la résolution 1267(1999), concernant Al Qaïda et les Talibans et son équipe d'appui analytique et de surveillance des sanctions.
Nonobstant la légitimité de cette action les Etats sont appelés à respecter toutes les obligations mises à leur charge par le droit international, en particulier aux instruments relatifs aux droits de l'homme et aux réfugiés, ainsi qu'au droit humanitaire.
L'approfondissement du dialogue, en favorisant une meilleure compréhension entre les civilisations afin d'empêcher le dénigrement systématique des autres religions et cultures et d'assurer le règlement des conflits de souveraineté ou de litiges économiques d'aspirations au développement par les moyens pacifiques et dans le cadre d'une coopération aussi large que possible au niveau international permettra de venir efficacement à bout du fléau du terrorisme constamment menaçant...

jeudi 5 janvier 2012

Révolution et subversion.

Manque d'imagination révolutionnaire, entraver le fonctionnement des institutions, et de l'appareil de production, ne servirait point la démocratisation du système, la dignité citoyenne, la liberté. L'on ne peut se mettre à couper la branche qui nous porte. L'arbitraire, l'anarchie, la subversion, les intérêts sectaires ne peuvent assurer une construction qualifiée de démocratique de l'Etat.
 Détrôner un despote, pour rendre le pouvoir à un rouage démocratique de gouvernance, restaurer l'Etat de droit, sur la base d'une constitution qui assure l'alternance, notre action ne peut s'inscrit que dans le sens de l'histoire.
 Seul le respect de la loi, de l'ordre public, de la propriété privée, des biens sociaux et communautaires constituent le fondement de la civilité, de la société garantissant les règles de base de la coexistence, de la vie communautaire.
Le dysfonctionnement du marché de l'emploi, caractérisé par une rupture entre les besoins économiques, sociaux, culturels, éducatifs et la création de richesse, au niveau national, alimente les tensions, aiguise le problème du chômage et l'insécurité.
La résorption du chômage passe par une qualification adéquate des cadres et de la force de travail, en rapport avec les secteurs porteurs à développer selon les besoins du marché de l'emploi interne et dans notre espace économique régional;
Le déséquilibre de développement entre les régions a pris ses racines dans la donne géographique et naturelle du pays caractérisée par une dotation pluviométrique décroissante du Nord au Sud de la Tunisie, de sa côte vers l'intérieur du pays, malgré des ressources minières et énergétiques à l'Est, sur la cote et au sud.
Si le système colonial d'exploitation a favorisé le développement des installations portuaires et des infrastructures routières et ferroviaires permettant l'écoulement des matières premières aux points d'exportation sur la côte.
Le développement des zones urbaines, touristiques, industrielles a constitué un élément d'attraction de la population vers ces zones de développement économique et social au détriment de l'arrière pays qui s'est vidé de ses compétences de sa force de travail.
L'exode rural a ainsi accentué la spirale de marginalisation croissante des zones rurales que seul un exode inverse par le développement économique, social, culturel et politique pourrait remettre à l'attache de la locomotive du progrès.
La mise à niveau du pays en matière d'éducation, de formation et de compétence par un partenariat actif pour une intégration nationale sur le cours de la modernité, de l'efficacité et de la rationalité reste le seul moyen de nous atteler à la locomotive du progrès, de la croissance et du développement d'un espace de vie de cohésion , de solidarité agissante dans la symbiose entre les régions et notre espace culturel et de civilisation.