vendredi 18 novembre 2016

A l'envers de l'histoire : la sorcière exorciste.

En remettant en cause les institutions sécuritaires nous ne pouvons légitimer que l'anarchie et ce que certains appellent l'Islam en colère, daech est parmi nous, le procès de Sousse le démontre, la démarche de l'Etat tunisien en remettant l'ordre de droit et la loi républicaine en soumettant les exactions au jugement des tribunaux est la seule justice que nous pouvons opposer à ceux qui prônent le non droit.


Quant à l'histoire celle-ci n'a qu'un sens, celui de l'ordre face
...au désordre, les mouvements de foule ne peuvent être posés en modèles que de l'institution du non droit et de l'arbitraire, et la négation de l'Etat. 


La pratique démocratique est seule à même de construction sociale, loin de tout dogmatisme, de fanatisme, de manigances, de mouvements sapant l'ordre républicain et voulant s'imposer par la force du désordre, du terrorisme fut-il sous couvert d'une revendication identitaire de secte, de croyance, de régionalisme, et de démagogie.


Le spectacle navrant d'auto flagellation qu'on nous offre est contre productif, et ne peut éviter à l'évidence les faits d'histoire que l'ordre légal pose en fait non justiciables prescrits de droit.

Quant à la démarche thérapeutique psychiatrique de guérison, celle ci a son cadre de santé adéquat dans les institutions hospitalières, et démarche sociologique de reconstruction de groupe.

mercredi 9 novembre 2016

Xénophobie américaine, avec la victoire de Trump aux élections américaines, bonne chance pour la paix dans le monde

La Xénophobie l'emporte, avec Trump victoire de la peur de l'émigration, une réticence face à l'élan de cœur social des démocrates, en somme une victoire sur l'espérance d'une Amérique d'égalitarisme de chance racial et de genre. Une victoire d'une Amérique misogyne, favorisant la lutte contre l'intégrisme et le terrorisme. Un résultat de balance, qui conforte une régularité d'alternance.
Une déception certaine, pour les valeurs et les espoirs que le monde place sur une Amérique porte étendard de la liberté et de l'égalité entre les races et les sexes, recroquevillée sur ses intérêts l'Amérique se détourne de la tourmente d'une nouvelle course ravivant la guerre froide et rapprochant la confrontation.
Sera-t-elle réconfortée par un engagement pour la paix et une reprise de la croissance dans le monde.
Réveillées de leur torpeur, les bourses qui ont chuté de par le monde à l'annonce de cette victoire, reprendront-t-elles leur confiance dans une nouvelle administration américaine recentrée sur ses préoccupations nationales.
Le printemps qu'on espérait pour le monde arabe virerait au cauchemar d'une administration qui appelle déjà les pays souteneurs des terroristes à assumer leur responsabilité pour le dédommagement des victimes et leur implication comptable pour leurs forfaits.

mardi 8 novembre 2016

Mohamed Masmoudi l'artisan d'un équilibre Est Ouest d'orientation de la diplomatie tunisienne.

l'après midi du 13 ou 14 janvier 1974, je me retrouvais au salon d'honneur de l'aéroport Tunis-Carthage avec quelques uns de ses collaborateurs et amis, pour souhaiter bon retour à Mohamed Masmoudi qui revenait de Jerba après la signature de la déclaration d'union(mort-née) tuniso-libyenne qui consacra la naissance prématurée de la République arabe islamique, annoncée médiatiquement le jour même de sa signature par Bourguiba et Kadhafi, et qui restera lettre morte et que nos voisins se plaisaient à s'en référer à chaque rencontre bilatérale, en clause de style, rappelant l'unité du destin, jamais consacrée dans les faits.

A mes côtés se tenait Mahmoud Meftah, qui exprima la satisfaction de la majorité des étudiants pour cette réalisation et leur souhait d'avoir pu se retrouver à l'aéroport pour l'accueillir et manisfester leur satisfaction, si ce n'est un problème de mobilisation de moyens de transport à cet effet. Dans une presque pénombre le salon d'honneur et l'accueil froid réservé à l'artisan des Accords de Jerba ne laissaient aucun doute quant à l'issue de cette union avortée.

Je me retrouvais également le jour de son départ définitif de son bureau au Ministère des Affaires Etrangères, le même mois, Le cabinet présidentiel pressait ses collaborateurs, pour voir le ministre quitter le département sans tarder et permettre à son successeur Habib Chatti de prendre les rênes et remettre les pendules de notre diplomatie à l'heure du revirement.

Face à la constance diplomatique classique de Bourguiba, Masmoudi fut l'artisan du rapprochement avec le monde arabe, notamment le sultanat d'Oman et le sultan Qabous, et de l'équilibre d'engagement Est-Ouest, en reconnaissant les entités nord et sud du Vietnam au grand dam des Etats Unis, ainsi que par la suite de la Corée Nord et Sud, il fut le témoin d'une politique étrangère qui chavirait que ce soit au maghreb ou vis à vis du monde arabe, qu'il présenta dans l'ouvrage qu'il consacra "aux arabes dans la tempête", citant notamment la contre proposition de Bourguiba, à Boumédiene qui lui proposait l'union, la conditionnant d'une redéfinition des frontières équilibrant la superficie entre les deux Etats, avant leur fusion, occasionnant un éclat de rire de Boumediene, pour la ruse manifeste de Bourguiba.
Menacé de perdre la nationalité tunisienne, dont une loi, sur mesure, fut votée par  l'Assemblée Nationale, , le visant, s'il acceptait de représenter la Libye aux Nations Unies que Kadhafi voulait lui confier, il se ravisa et poursuivra sa vie durant une culture du rapprochement tout autant avec le monde occidental et la France, notamment qu'avec ses amis des monarchies du Golfe. Paix à son âme.