mercredi 11 novembre 2015

Le sacré et le profane

Du Profane au sacré
« La profanation est un acte dit sacrilège »
Le recours à la sanction du bien et du mal avec en prime l’enfer ou le paradis, sanctifier l’action de l’Etat, en béatifiant ses interventions revient à un cléricalisme de l’Administration. Tel se trouve la recherche de développement des ressources financières de l’Etat, en recourant aux nouvelles sources de sa production : la finance islamique qui semble connaitre une bonne presse parmi nos rigoristes et théologiens.
Ainsi, nous soumettrons l’action de l’Etat et le financement de son budget à l’appréciation charaïque (choraïque me corrige le moteur logiciel de  correction), qui ne semble pas mis à jour pour accepter notre nouvelle logique de gouvernement.
Après une querelle sur la conformité du système bancaire à nos convictions rigoristes, et l’adoption d’une position positive de nos érudits pour son appréciation en tant que moteur de développement, incontournable, en manque d’imagination après la mise en œuvre d’instruments de la finance islamique, nous nous retournons à reconsidérer le lancement dans ce cadre de « bons islamiques » devant suppléer aux traditionnels « bons du trésor ».
Une fiction de béatification de la pratique de l’octroi d’intérêts sur les bons du trésor que nos puristes prennent en sacrilège dont la sanction ne serait pas moins la condamnation aux enfers et la damnation.
Ainsi, sommes nous conduits insidieusement, à nous conformer à nos rigoristes et à mettre en pratique une omniprésence omni compétence d’une nouvelle caste du clergé qui mettront l’action de l’Etat sous la supervision charaïque se prononçant selon «  l’intention » en la sanctionnant de conformité  ou si celle-ci  s’écarte de la tradition théologique et nous éviter, en nous conformant à son dictat, de tomber dans le pêcher et d’éviter la damnation de l’Etat.