Du
Profane au sacré
« La profanation est
un acte dit sacrilège »
Le recours à la sanction
du bien et du mal avec en prime l’enfer ou le paradis, sanctifier l’action de l’Etat,
en béatifiant ses interventions revient à un cléricalisme de l’Administration.
Tel se trouve la recherche de développement des ressources financières de l’Etat,
en recourant aux nouvelles sources de sa production : la finance islamique
qui semble connaitre une bonne presse parmi nos rigoristes et théologiens.
Ainsi, nous soumettrons l’action
de l’Etat et le financement de son budget à l’appréciation charaïque (choraïque
me corrige le moteur logiciel de correction), qui ne semble pas mis à jour pour
accepter notre nouvelle logique de gouvernement.
Après une querelle sur la
conformité du système bancaire à nos convictions rigoristes, et l’adoption d’une
position positive de nos érudits pour son appréciation en tant que moteur de
développement, incontournable, en manque d’imagination après la mise en œuvre d’instruments
de la finance islamique, nous nous retournons à reconsidérer le lancement dans
ce cadre de « bons islamiques » devant suppléer aux traditionnels « bons
du trésor ».
Une fiction de
béatification de la pratique de l’octroi d’intérêts sur les bons du trésor que
nos puristes prennent en sacrilège dont la sanction ne serait pas moins la
condamnation aux enfers et la damnation.
Ainsi, sommes nous
conduits insidieusement, à nous conformer à nos rigoristes et à mettre en
pratique une omniprésence omni compétence d’une nouvelle caste du clergé qui
mettront l’action de l’Etat sous la supervision charaïque se prononçant selon «
l’intention » en la sanctionnant de conformité ou si celle-ci s’écarte de la tradition théologique et nous
éviter, en nous conformant à son dictat, de tomber dans le pêcher et d’éviter
la damnation de l’Etat.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire