mercredi 26 avril 2017

De l'inéfficacité des outils monétaires, devant l'absence de solutions systémiques structurelles

Je ne l'ai jamais vu auparavant, balbutier en exposant son point de vue, notre éminent professeur,  ancien doyen, actuel gouverneur était percutant, convainquant, il a su faire passer les thèses du contrat social, pour la relance économique de Hédi Nouira, allant jusqu'à railler ses collègues et les ridiculisant pour leur embarrassement pour  résoudre l'équation d'une parabole ou de tracer une trajectoire, malgré leur ingéniosité d'ingénieurs.
Il n'était pas convainquant, tant il paraissait non convaicu, machant sa conviction du contraire de ce qu'il affirmait, "on a mal interprété" les propos, pourtant très terre à terre sans philosophie ni entourloupette,  du candide ministre des finances.  
Alors que toute la machine, des anticipations s'est mise en branle, les banques hésitaient à se dessaisir de leurs devises, contre le "pauvre dinar" rougissant, les concessionnaires de voitures ont révisé leurs prix de vente de produits qui n'ont subi pourtant aucun effet de variation de cout, si ce n'est par spéculation, et pour réaliser des gains sur leurs stocks en souffrance.
Tout le dévolu fut mis sur le FMI, personne n'a osé mettre à l'indexe accusateur, une gestion d'endettement pour assurer: le remboursement de la dette et maintenir la croissance "de la consommation" devant une frénésie de demandes de notre modeste syndicat nobélisé, défendant corps et âme ses ogres suceurs de sang, sans production, sous le subterfuge de la nécessité d'honorer les engagements de droits, sans contre partie d'obligations.
Et tout l'appareil se met en branle, pour sauver ce qu'on peut, sachant que l'irréparable a été consommé, et la machine de la contestation et des revendications aidant, ne peut plus tourner, de raison. Les injonctions aux banques de laisser tourner le change à leur détriment, n'ont eu de consolation, qu'une illusion de relance de la confiance dans le  malheureux dinar, que l'on a fait miroiter, sa reprise à la faveur d'une réévaluation du taux d'intérêt, que d'aucuns ne prendront au sérieux, compte tenu d'une gestion alarmante, économique, politique et sociale hypothéquant l'avenir en rongeant la confiance du marché et de ses intervenants.