jeudi 7 décembre 2017

Préservons l'avenir des relations arabo-américaines

Les peuples européens forment une Union Européenne malgré deux guerres mondiales qui les ont déchiré, les accidents de l'histoire ne doivent jamais envenimer les relations entre les peuples, l'anti américanisme primaire ne peut résoudre une situation d'antagonismes sectaires religieux qui déchirent notre région.
Un constat nous dévoile que les dangers qui menacent l'Arabie Saoudite sont réels, vitaux et lui imposent des choix cornéliens, et l'acculent à prendre des décisions, douloureuses, dont l'alli
...ance avec le diable pour assurer sa sécurité.
Il n'est pas vain de rappeler que la coalition formée principalement des EU, répondant à l'appel de l'Arabie Saoudite et la participation effective de ses forces armées et la défense commune des pays du Golfe Arabe,   a été la seule alternative pour que le Koweït recouvre sa souveraineté face à l'occupation irakienne, grâce à l'intervention armée d'une coalition de trente cinq pays dont notamment l'Egypte, la Syrie, le Sénégal, le Maroc, l'Australie...
Force est de constater que l'imbroglio, qui caractérise notre région, n'est pas de nature à lui donner un poids à même de  lui assurer le soutien des puissances, et malencontreusement, favorise un alignement préjudiciable à ses intérêts, et ses causes.
Une ligne  de conduite marque les orientations de  la diplomatie américaine, foncièrement alliée aux intérêts israéliens, que ce soit au CS, au sein des NU ainsi que militairement, n'a-t-on pas noté sidérés, la décision du Congrès américain en 1995, de transférer le siège de leur Ambassade à Jérusalem, qu'ils consacrent en tant que capitale d'Israël,  n'ont-ils pas décidé auparavant de  quitter l'UNESCO consécutivement à sa décision d'accorder le statut d'Etat membre à la Palestine.
Le monde arabe ne peut s'en prendre qu'à lui même pour le noir destin qu'il subit; la malédiction du pétrole, s'est doublée des guerres sectaires de religion et d'antagonismes de pouvoir. de quête de domination et une course effrénée  pour la suprématie, à la recherche  d'un califat perdu, pour les uns et de prépondérance de l'Imam de prédilection, pour les autres qui ne peut revenir qu'aux maîtres (أسياد) descendants du prophète conduisant une guerre sainte éternelle pour asseoir leurs préceptes, conduits en l'occurrence actuellement par Abdelmalek Houthi.

Ils  remettent en question la légalité et la légitimité du pouvoir non seulement au Yémen, mais également, dans tous les pays du golfe arabe. Tel se trouve le dilemme qui déchire notre région entre daéchiens, intégristes, et rigoristes des frères musulmans mettant notre région en marge de compter dans le concert des Nations libres, démocratiques.

mardi 21 novembre 2017

Hommage à Ismaïl Khelil un grand artisan de notre développement économique et de notre rayonnement diplomatique

Hommage à Ismaïl Khelil un grand artisan de notre développement économique et de notre rayonnement diplomatique
Il a pris part à la réunion des Ministres des Affaires Etrangères, qui précéda le sommet arabe au Caire, du 4 août 1990, consacré à l'examen de l'invasion du Koweït par l'Irak, sommet auquel la Tunisie s'absenta, alléguant la nécessité de consultations pour lui assurer la réussite. Il rédigea une partie de la déclaration que les MAE ont arrêté et publiée le soir du ...2 août, condamnant l'invasion. Ce qui devait déplaire à Ben Ali qui s'empressa de lui faire succéder Habib Boularès, notre Ambassadeur alors au Caire. Aujourd'hui qu'il tire sa révérence paix à son âme. Une dépêche de la presse Koweitienne annonçait qu'il devait assumer la charge de Premier Ministre pour succéder à Hamed Karoui. Pendant son mandat à la tête du MAE, il a été décidé de transférer le siège de la ligue Arabe au Caire, après une décennie à Tunis, un tour de force appuyé par Saddam Houssein, et dont le sommet du Caire devait venir à la faveur des événements, consacrer la condamnation de son invasion et aboutir à la division des membres de la LEA en deux fronts dont l'un favorable à Saddem, formé notamment par le Yémen, L'OLP, la Jordanie, et le Soudan et l'autre pour la libération du Koweit, comprenant notamment les pays du CCG, l'Egypte, la Syrie, dont les membres devaient prendre part à la coalition militaire conduite par les Etats Unis(la tempête du désert) pour déloger l'Irak du Koweit.
La Tunisie poursuivait les efforts pour éviter le pire, en entreprenant une approche diplomatique pour convaincre Saddam à se retirer du Koweit et d'y associer notamment les grandes puissances dans une approche favorisant une solution diplomatique de la crise, entreprenant les bons offices.
Il fut l'un des artisans de notre politique de développement en tant que Ministre du Plan et des Finances, Gouverneur de la BCT, il assuma également auparavant, la Direction de la Coopération Internationale au Ministère des Affaires Etrangères, ainsi que PDG de Tunis Air, Ismaïl Khélil a également conduit nos Ambassades à Washington et à Bruxelles notamment. Un grand homme dont l'empreinte sur notre développement économique et social et notre diplomatie reste marquante et combien reluisante de l'ère de notre indépendance économique et notre décollage du sous développement.

samedi 30 septembre 2017

Chronologie de l'histoire de la Tunisie telle qu'établie par Habib Boularès

Tenir le diable par la queue, c'est ce que je voulus entreprendre pour saisir l'histoire de notre pays. Prendre la conclusion pour introduction, comme on nous le conseillait, à reculons, aucune logique ne semblait s'imposer, de l'indépendance, au protectorat, 1728 la guerre des Bachia et des Husseinia, 1591 à 1637 (des Deys et des Beys), 1637 Hammouda Bacha, 1699 Mourad III, 1574 des Sultans aux Pachas, 1500 un siècle de convoitises entre Ottomans et Espagnols, 1394 la renaissance Hafside, 1277 un siècle de troubles.
1270 la Croisade,de Louis IX, 1228 un siècle et demi de Hafsides, 1160 Al Mouwahhidoune à Mahdia, 1050 les Zirides II : un pouvoir qui se délite, 1048 Béni Hilal (Riah, Soleim, Doreid) 972 le difficile Vicariat des Zirides.
909 Les Fatimides : un kalifat chiîte au Maghreb Sunnite et Kharijite!
800 un Royaume autonome : l'Ifriqiya Aghlabide, 702 un siècle de Kairouan capitale de L'Ifriqiya, du Maghreb et de l'Andalous.
647/705 l'Histoire arabe découverte l'Ifriqiya
533 Byzance In Africa: contrastes,
430 les Vandales arrivent.
200/410 Essor du Christianisme.
-146/212 La Romanisation.
-105 toute l'Africa est Romaine.
-111/105 la Guerre de Jugurtha
-123 une colonie Romaine.
-146 fin de la Carthage punique ( Dalenda Est Cartago)
-150 la troisième guerre punique
-202 un royaume pour Massinissa
-218 la guerre de Hannibal : Fronts d'Italie, d'Espagne, d'Afrique.
-238 un Dominion en Ibérie pour Amilcar.
-241 la guerre des mercenaires.
-264 la première guerre contre Rome : la guerre de Sicile.
-480 un pays pour Carthage.
-540 A la découverte du monde noir : le périple de Hannon
-580 Carthage aide Tyr.
-814 Carthage.
-1101 la fondation d'Utica.
-5000 et l'Histoire s'annonce
-2000000 une préhistoire qui remonte aux origines de l'humanité
2014 La Barbarie.un retour aux sources. la conclusion est personnelle, le cheminement nous le devons à Habib Boularès, paix à son âme.

dimanche 21 mai 2017

Une alliance de division, d'exacerbation d'antagonismes préjudiciable à la paix dans notre région

La diversité porte à l'enrichissement communautaire, la composante chiite est non réductible pour les pays arabes,  notamment ceux du Golfe, comme sunnite d'arabstan en Iran, . Les minorités ou majorités sectaires confessionnelles sont appelées à coexister, la tolérance doit prévaloir dans leurs relations.
 L'exclusion et l'exclusive est à bannir de nos contrées, multiconfessionnelles, les choix politiques historiques et de jeu de pouvoir, doivent répondre à la règle d'expression démocratique libre de chaque nation, concrétiser la citoyenneté, dans le respect de la différence de convictions.
Prononcer l'expression d'antagonismes sectaires et la politique de division que certains partis exacerbent en moyens de pression, si ce n'est pour certains de fonds de commerce de déstabilisation , de coercition.
Nos sociétés multiconfessionnelles se sont de tout temps accomodées et réciproquement enrichies de leur pluralisme culturel de composition d'ouverture et de tolérance.
Les Etats Unis ont souvent joué sur la division pour assurer la pérennité de leur présence et de leur rôle, de leurs intérêts dans notre région.
La protection de la paix sociale ne peut se construire sur les belligérances, mais sur la coexistence, et l'interdépendance.

mercredi 26 avril 2017

De l'inéfficacité des outils monétaires, devant l'absence de solutions systémiques structurelles

Je ne l'ai jamais vu auparavant, balbutier en exposant son point de vue, notre éminent professeur,  ancien doyen, actuel gouverneur était percutant, convainquant, il a su faire passer les thèses du contrat social, pour la relance économique de Hédi Nouira, allant jusqu'à railler ses collègues et les ridiculisant pour leur embarrassement pour  résoudre l'équation d'une parabole ou de tracer une trajectoire, malgré leur ingéniosité d'ingénieurs.
Il n'était pas convainquant, tant il paraissait non convaicu, machant sa conviction du contraire de ce qu'il affirmait, "on a mal interprété" les propos, pourtant très terre à terre sans philosophie ni entourloupette,  du candide ministre des finances.  
Alors que toute la machine, des anticipations s'est mise en branle, les banques hésitaient à se dessaisir de leurs devises, contre le "pauvre dinar" rougissant, les concessionnaires de voitures ont révisé leurs prix de vente de produits qui n'ont subi pourtant aucun effet de variation de cout, si ce n'est par spéculation, et pour réaliser des gains sur leurs stocks en souffrance.
Tout le dévolu fut mis sur le FMI, personne n'a osé mettre à l'indexe accusateur, une gestion d'endettement pour assurer: le remboursement de la dette et maintenir la croissance "de la consommation" devant une frénésie de demandes de notre modeste syndicat nobélisé, défendant corps et âme ses ogres suceurs de sang, sans production, sous le subterfuge de la nécessité d'honorer les engagements de droits, sans contre partie d'obligations.
Et tout l'appareil se met en branle, pour sauver ce qu'on peut, sachant que l'irréparable a été consommé, et la machine de la contestation et des revendications aidant, ne peut plus tourner, de raison. Les injonctions aux banques de laisser tourner le change à leur détriment, n'ont eu de consolation, qu'une illusion de relance de la confiance dans le  malheureux dinar, que l'on a fait miroiter, sa reprise à la faveur d'une réévaluation du taux d'intérêt, que d'aucuns ne prendront au sérieux, compte tenu d'une gestion alarmante, économique, politique et sociale hypothéquant l'avenir en rongeant la confiance du marché et de ses intervenants.

vendredi 21 avril 2017

La bulle financière que les remèdes du FMI promettent pour l'économie tunisienne.

Avec la dépréciation du dinar, tout augmentera, en dinars, et la planche à billets sera lancée, pour combler, par la Banque Centrale, le déficit budgétaire, que l'augmentation des prix engendrera pour toutes les dépenses de fonctionnement, de l'état, comme pour les entreprises publiques qui en souffriront, mais porteront la facture, à leurs clients, et poursuivront la relance de leurs projets, en puisant dans les ressources publiques, en demandes de subventions, pour comb...ler leur déficit courant et contenter et répondre aux doléances de leurs agents.
Le dindon de la farce ne sera en fin de compte, que l'Etat et le pauvre citoyen, dont la seule consolation sera de payer en retour, l'état en monnaie de singes, qui maintiendra et augmentera la pression fiscale en création de nouveaux impôts pour assurer "le développement", ou comment déplumer la poule sans la faire crier, comme disent nos économistes.
Ce qui ouvrira certainement, la voie à une nouvelle révolution sociale, et une dégringolade nationale générale en renchérissant les importations et en aggravant le déficit de la balance commerciale et de paiement.
Par ailleurs, en renchérissant le cout de production, l'on ne peut qu'engendrer une augmentation des prix à l'exportation et grever notre compétitivité, par l'effet induit du multiplicateur, faisant engendrer une plus importante augmentation des prix des produits à l'exportation, dépassant la marge de glissement du dinar et nous voilà dans la spirale inflationniste infernale et la crise économique générale, bravo pour nos nouveaux génies économistes, pour l'apocalypse sociale et économique qu'ils préparent pour l'avenir du pays, dans cette phase cruciale de sa transition.

dimanche 9 avril 2017

Honorer la mémoire de nos Martyrs



Ils ont pavé la voie au repos de leur âme, apaisant nos consciences éprouvées, par l'enfer des combats menés d'intérêt, sous  le  subterfuge de fausses causes, arborant tantôt la bannière   d'idéaux,  quelques fois de convictions sectaires,  souvent d'interprétation de croyances étriquées, erronées, d'idéologies plus d'emprunt que de réalité sociale vécue,  marqués plus de fanatisme, et de fétichisme,  ainsi que de valeurs de vanité  démesurée, humblement  modeste devant la grandeur de leur haut degré d'altruisme, de leur ultime sacrifice payé de leur vie.
Au champ de l'honneur, ils ont assuré leur haut mérite national, et couronné l'auréole de leur vie, pleinement accomplie, d'actions rejaillissant de fierté sur leur nation reconnaissante, leur tribu, leur famille, leur région, leur pays, les siens, les valeurs qui les élèvent à l'apothéose de la gloire hautement méritée.
Contre la tyrannie Ali Ben Ghedahem lance la résistance au dédoublement de la Mejba, instaurée par Mustapha Khaznadar; Manoubi Ben Ali Khadhraoui dit Jarjar, parmi les manifestants insurgés  s'opposant à la volonté de l'occupant d'immatriculer au profit de la municipalité de la ville de Tunis du Djellaz, et ses projets, pour faire passer une voie ferrée et une route par le cimetière, sera guillotiné le 26 octobre 1912 sur la place publique à Bab Saadoun pour son rôle dans ces événements; la grève générale et les manifestations d'avril 1938 débordent sur une confrontation qui fait plusieurs victimes. La voie des sacrifices se prolonge du passé de résistants à la cause de l'indépendance, Farhat Hached, Hédi Chaker, et le cortège de l'honneur se prolonge dans la lutte pour la libération du joug colonial.
Le cortège des martyrs se poursuit, dans la lutte imposée au pays pour éradiquer le terrorisme et le fanatisme, comptant de vaillants soldats et des forces de sécurité dont Socrate Charni, Nizar Mkacher, et nos soldats tombés, pris dans une embuscade de traitres à la nation  au Mont Chaanbi et tout au long du territoire national luttant pour sauvegarder l'indépendance de desseins de confréries attentant à la souveraineté nationale.
Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, tombent victimes du fanatisme et des combattants des ténèbres. Si les entreprises macabres pour le pouvoir et le modèle de société a marqué une trêve, c'est grâce au dialogue qui nous offre un répit d'une paix sociale durement retrouvée par une approche patiente et lente qui vit les protagonistes antagoniques passer de l'état de confrontation à l'ouverture progressive, mais mûrement réfléchie de la nécessité du compromis.
Les convictions et les approches d'engagement passionné et de choix fondamentaux de finalité de projet social, restent diamétralement opposés, les conflits latents ne pointent pas moins à l'horizon, malgré l'adoption d'une constitution que les juristes estiment d'avant garde, mais dont la compréhension reste tributaire d'interprétations appelant l'arbitrage des instances compétentes spécialisées, à former,  nouvellement institutionnalisées.
Tant que la vie politique reste d'approche partisane d'alliances de formations à base idéologique, d'orientation économique et sociale différente, si celle-ci ne faisait pas cas d'une conception théologique,  pouvant  engendrer un blocage de processus de décision aux niveaux local, régional, national que l'instauration du pouvoir local risque de compromettre le fonctionnement, décentralisé, en querelles d'arbitrages et de choix de programmes et de priorités que la participation citoyenne rendra encore plus complexe, notamment compte tenu de la concentration des compétences et du financement, au niveau central.
Toute décentralisation du financement du développement posera la question de l'unité de l'état. L'esprit de sacrifices de nos martyrs devrait présider et s'imposer aux uns et aux autres, appelés à consentir de douloureuses mais combien nécessaires concessions  pour faire valoir l'intérêt national, notre indépendance et la solidarité agissante entre les régions, les catégories sociales et les générations pour assurer un avenir serein d'engagement républicain de participation partagée aux efforts et au bénéfice de ses fruits, équitablement et en donnant à chacun selon sa contribution à l'effort commun.