vendredi 30 octobre 2015

Des bonnes intentions.

Liberté que n'a-t-on commis de crimes pour te consacrer, et retourné des valeurs : démocratie , droits de l'homme, en armes pour détruire des Etats, anéantir des nations, saccager des villes et réduire leurs populations en peuples en errance, au dénuement, que n'a-t-on commis en ton nom de trahisons.
Les bonnes volontés se conjugent, pour consacrer les droits du peuple syrien, des amis s'annoncent, une mobilisation se construit, en ordre de bataille, une entreprise  se monte aux cotés de satan.
La force se met au service des idéaux que chacun croit les siens, le mal est défini pour les uns: le régime dictatorial d'Assad, pour les autres défendre les chiites, les sunnites, les minorités, la paix que la course aux armements de destruction massifs fait peser sur ses amis, ses alliés, sa cause, sans compter ceux qui se mettent en transe: en soldats du sacré, endiablés.