samedi 27 juin 2015

Coexistence et bélligérances

L'être doté de raison, d'une âme, d'une conscience, d'une sensibilité familiale, tribale, sociale, nationale, humaine; portant la responsabilité de ses faits et actes, qui puise sa liberté dans la conscience de ses devoirs envers l'autre, que présupposa Ibn Khaldoun "sociable par nature, d'instinct" est porté par l'obscurantisme à se muer en automate anti social insensé, irresponsable se disculpant des valeurs humaines que sa nature impose.
Nul ne peut s'arroger le droit de juger, encore moins de disposer de la vie que la création a opposé au néant, au chaos, à la mort.
Sans la conscience de la sacralité de la dignité humaine, point de salut pour l'homme, la famille, la tribu, la société, la nation, la communauté internationale.
"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" affirma Rabelais, la conscience étant le propre de l'homme: des valeurs qui ne peuvent se réduire au "nous" en excluant "l'autre". La réflexibilité des valeurs ne peut matérialiser notre salut que dans la concrétisation de la dignité, l'inviolabilité de la vie, de la liberté, le respect de "l'autre".
La boîte de pandore des contre valeurs universelles de la haine, du mal, de la négation de l'autre ne peut aboutir qu'à notre exclusion, notre bannissement de l'échelle des valeurs humaines, assurant la coexistence, notre survie, notre droit de citer dans le concert des nations, de la civilisation, notre droit et devoir d'êtres sociables.
La culture de la haine et des belligérances ne peut assurer notre droit à la survie, nous plaçant en marge de l'humanité, de l'homme doté de conscience et de raison nous acculant à l'exclusion plutôt qu'à l'intégration dans le giron de la coexistence et l'interdépendance de la communauté internationale tolérante et solidaire.