En présentant un programme, l'on se
trouve obligé d'en rendre compte à nos électeurs du degré de sa concrétisation,
Kaies Saied en prônant de suivre la volonté du peuple « le peuple veut »
se libère de tout programme pour l’avenir du pays et n’assume de ce fait aucun
engagement, encore moins d’obligation de résultat dont il serait comptable.
Le leitmotiv de la révolution
emploi, liberté et dignité nationale qu’il pose comme devise et programme de
son action appelle à la mise en œuvre d’un programme permettant d’atteindre ces
objectifs. La mobilisation de ressources, la relance de l’investissement seule
à même de permettre le développement, et la création d’emplois.
C’est par l’emploi que le citoyen
réalise sa participation à l’effort commun d’émancipation personnelle, sociale,
économique, politique et culturelle, dans un environnement politique garantissant
les libertés fondamentales lui rendant sa dignité dans l’égalité des chances,
de bénéficier d’un enseignement valorisant, d’une prise en charge sociale de
santé, de programmes de développement des infrastructures nécessaires pour l’aménagement
urbain et rural adéquat d’une vie sociale permettant l’émancipation culturelle
citoyenne.
La cohésion sociale ne peut être
garantie que dans un Etat de droit, bien structuré d’organisation d’institutions
basées sur le principe de la séparation des pouvoirs et l’égalité des chances,
la concurrence, l’innovation, la création.
L’indépendance et la souveraineté
nationale ne peuvent s’affirmer sans une adhésion nationale à sa
concrétisation, par une solidarité agissante pour la défendre, la construire et la volonté de réaliser son unité en tant qu’affirmation d’une
entité partageant ses valeurs, son identité, ses desseins, ses objectifs et ses
ambitions aux niveaux national et international sur la base du respect des
valeurs universelles de droit individuels et communautaires.
La charte des Nations Unies se pose
comme le ciment de sa participation à la Communauté internationale dans le
respect des conventions et traités qui forment les règles de conduite de ses
adhérents.
En se mettant sur le courant dominant, fut-t-il
partant d’élections locales, régionales et nationales l'on ne sera qu'emporté
par son cours, ballotés par les tempéraments d'humeurs d'appréciations
instables, de réalisations économiques, sociales, culturelles et
éducationnelles, soumis à l’évaluation de leurs performances, leurs
réalisations.
Les clivages d’appréciation de l’action
communautaire partant de la base, la région au niveau national posent des
problèmes de mobilisation de moyens matériels et d’expertise pour leur
réalisation, toute réussite assurera la cohésion et la paix sociale, alors que
tout revers, n’apportera que troubles et tensions entre les intérêts
conflictuels de sa population et la désagrégation.
Tout désaveu de la direction politique du pays
ne pourra que remettre en cause sa légitimité, de conduire
la destinée du pays, d'assurer la souveraineté nationale et l'indépendance vis
à vis d'une légalité internationale, de plus en plus présente et agissante pour
imposer son intervention, sur les plans de protection des valeurs universelles,
de démocratie, des droits de l'homme, des droits économiques et sociaux, la
protection de l'environnement.
Toute déviation de ses obligations envers la communauté internationale et l’ordre national de respect des droits de l’homme et de la démocratie menacera son système d’effondrement et attentera à la paix et la sécurité régionale et internationale et portera préjudice à son indépendance et remettra en cause sa souveraineté.
Toute déviation de ses obligations envers la communauté internationale et l’ordre national de respect des droits de l’homme et de la démocratie menacera son système d’effondrement et attentera à la paix et la sécurité régionale et internationale et portera préjudice à son indépendance et remettra en cause sa souveraineté.