لنأخذ العبرة من المأساة بما أقدم عليه مراهق مزطول...في سوسة

ليكون القيام بالواجب في الدفاع الوطني قبل الدراسة الجامعية.
التكوين الوطني قبل التكوين الجامعى : الحس المدني قبل العلمي
التربية المدنية والواجب الوطني قبل مصانع الإرهاب والبطالة. إن إنسداد الأفق أمام خريجي الجامعة التونسية يطرح مسؤولية المجتمع والحكومة في تنمية الشعور باليأس والتهميش و عدم الإكتراث واللا مبالاة . إن أمن البلاد و العباد أولوية مطلقة، إلى جانب حماية إقتصاد البلاد و مواردها الأساسية و تجنب العبث بقدراتنا البشرية قبل المنجمية والإنتاجية.
إذا ما كانت الشعارات بتقديم الأولويات لتحقيق كرامة المواطن و حقوقه الأساسية في الشغل والصحة والسكن والعيش الكريم تفرض وضع خطة وطنية و في نطاق التعاون الدولي للخروج من التهميش والعبث بالقدرات حتى لا بقع شبابنا لقمة صائغة لكل المغامرين والمشعوذين. المسؤولية جماعية و لا بد من تظافر الجهود والقدرات والإمكانيات لتحصين شبابنا من الضياع والتطويع للمشاريع الإجرامية.
إن أمننا من أمن محيطنا الإقليمي والدولي و إذا ما أيقنا أن الدراسة أولوية فإن التكوين المدني والإجتماعي والأخلاقي من الأولويات القصوى التي تمكننا من تحصين مجتمعنا لنكون قدوة مدنيا وأخلاقيا لمحيطنا و تحصين وجودنا و تحصين محيطنا من العمل الهامشي والإستغلال الطائفي والعدواني .
إن الوعي بالمواطنة و قواعدها من أوكد الأولويات بما تطرحه من مسؤولية الفرد تحاه المجتمع مقابل الحقوق والواجبات وجبت مراعاتها واحترامها .
و قد كان القانون القبلي قبل القانون الوضعي قد حمل الفرد مسؤولية أعماله ووضع قواعد ردعه وجزائه و تأديبه بما فيها نبذه و هدر دمه و طرده من قبل قبيلته إن أخطأ تجاه أفرادها أو عن غيرها من القبائل.

Coexistence et bélligérances

L'être doté de raison, d'une âme, d'une conscience, d'une sensibilité familiale, tribale, sociale, nationale, humaine; portant la responsabilité de ses faits et actes, qui puise sa liberté dans la conscience de ses devoirs envers l'autre, que présupposa Ibn Khaldoun "sociable par nature, d'instinct" est porté par l'obscurantisme à se muer en automate anti social insensé, irresponsable se disculpant des valeurs humaines que sa nature impose.

Nul ne peut s'arroger le droit de juger, encore moins de disposer de la vie que la création a opposé au néant, au chaos, à la mort.

Sans la conscience de la sacralité de la dignité humaine, point de salut pour l'homme, la famille, la tribu, la société, la nation, la communauté internationale.

"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" affirma Rabelais, la conscience étant le propre de l'homme: des valeurs qui ne peuvent se réduire au "nous" en excluant "l'autre". La réflexibilité des valeurs ne peut matérialiser notre salut que dans la concrétisation de la dignité, l'inviolabilité de la vie, de la liberté, le respect de "l'autre".

La boîte de pandore des contre valeurs universelles de la haine, du mal, de la négation de l'autre ne peut aboutir qu'à notre exclusion, notre bannissement de l'échelle des valeurs humaines, assurant la coexistence, notre survie, notre droit de citer dans le concert des nations, de la civilisation, notre droit et devoir d'êtres sociables.

La culture de la haine et des belligérances ne peut assurer notre droit à la survie, nous plaçant en marge de l'humanité, de l'homme doté de conscience et de raison nous acculant à l'exclusion plutôt qu'à l'intégration dans le giron de la coexistence et l'interdépendance de la communauté internationale tolérante et solidaire.

Extrémisme et modération.

Deux régistres à ne pas confondre:
La légalité internationale, les principes de coexistence pacifique, de non-ingérence dans les affaires intérieures d'autrui, la disposition de la Tunisie à développer sa coopération et à cultiver son réseau d'amitiés de part le monde, nonobstant les choix idéologiques, politiques et diplomatiques, de nos partenaires, restent une constante de notre identité ancrée dans nos idéaux, notre approche intelligente de construction au service de nos intérêts nationaux.

Les écarts nuisibles d'illumunés, plus imbus de leur egocentrisme que dotés de raison, ne peuvent porter ambage à la Tunisie et à son peuple attachés à la modération, à la mesure, fier de son appartenance, sa coopération tout azimut, pour le bien national, régional et une coopération mutuellement avantageuse avec toutes les parties qui partagent ses orientations, apprécient les marques constantes de sa civilisation d'ouverture et de développement multidimentionnel culturel, en harmonie avec son environnement.


La sanction des dernières élections est là pour démontrer que le peuple tunisien n'adhère point aux extremistes, semeurs de trouble et de division, attaché à ses principes, tolérant et fermement déterminé à défendre sa sacrée union nationale, n'en déplaise aux oiseaux de mauvais augure, dont le discours vénimeux ne peut être préjudiciable à la marche sure, d'amitié et de coopération, de respect des peuples et de leurs choix sans aucune ingérence d'égarés du court de son histoire, de ses déterminants: tolérant, et accueillant.

Croire en l'homme avec son pêcher originel

Le RCD n'a enfanté personne, pour lui coller des meurs d'une société qui se cherche des géniteurs, le pêcher originel.

Il s'est défini rassemblement, faisant table rase du passé, et de ses clivages. Des idéologies, des croyances, de l'histoire et de ses évaluations contradictoires entre les gloires des uns, et le déshonneur pour les autres.

Vainqueurs et vaincus, héros et damnés.

Nos rues se sont rebaptisées de gloires contradictoires, tel est le passé, notre passé, se figer à s'y attarder nous ratterons notre présent, envenimerons notre société, et hypothéquerons notre devenir, national, et celui de nos enfants.

A vouloir rattacher les maux de la société,au passé on se bernerait à renier le renouveau de l'homme, fruit d'une histoire, d'une société.

Croire en l'homme, là se situe le pari, sur l'avenir, et le devenir de la nation.

Parier sur l'intelligence, sur l'évolution, la perfectibilité, du citoyen, responsable de son action, engagé dans la construction nationale, se trouve le leg de Bourguiba, 

Unis nous vaincrons, divisés, nous n'aurons aucun espoir d'avoir droit de citer dans le concert des nations.

Nos ainés ont vécu, le combat mené par le pays et ses enfants pour sortir du joug de la colonisation, la construction de l'état, les réussites et les écarts qui l'ont marqué.

Abandonnons l'esprit de destruction, frondeur, remettons le pays en marche à la faveur de ses batisseurs non de ses râleurs.

De l'esprit d'entreprendre.

La nouvelle composition du paysage politique plurielle ne semble pas avoir conquis la conscience de l'engagement, en front national pour faire face aux défis qu'affronte la Nation.
Attendre Zembla, Tarzan, Hercule, Samsan, est d'un autre siècle, d'une autre planète.
Ou sommes nous de notre devoir d'engagement pour la communauté. pour sauver le pays d'une inconscience généralisée de revendication.
Nous avons vécu au dessus de nos moyens, nous avons détruit notre capacité nationale à produire, à innover, à créer, l'esprit d'entreprenariat, que la libération de l'initiative et l'encouragement du succès a laissé la place, au citoyen assisté.
L'attrait de notre pays pour les investissements, nationaux et étrangers, est annihilé par le manque d'engouement à produire, à construire, à créer, et une volonté de revendication sans contre partie de travail.
A chercher les fruits de notre sous sol, sans les exploiter, et s'il s'y trouvent à entraver leur extraction, tout en imaginant se muer en rentiers de richesses de la chimère de fumiers, conduits par des surexités en manque de pouvoir, d'imagination, insensés.