De l’ordre et des valeurs.
L’ordre
moral et logique du droit ne peut justifier l’agression, l’autorité implique
son respect légalement, juridiquement et moralement. Plusieurs facteurs en
délimitent la portée : la propriété, la dignité, la liberté, le respect.
En
somme, les droits sont liés à la personne : politiques, économiques,
sociaux, culturels, de conviction et d’expression. Nos droits, nos libertés
sont délimités par la sacro-sainte règle du respect de l’autre, de la
hiérarchie et de l’autorité telle que fixée par la loi, la réglementation, la
tradition, les us et les coutumes.
Les
syndicalistes sont dans leur droit dans les locaux qu’ils utilisent pour l’exercice
de leurs attributions, dans les actions qu’ils entreprennent pour la défense
des droits des travailleurs dans toutes ses dimensions, y compris au niveau national d’intérêt.
De même, les
partis politiques, ont le droit à l’organisation, de réunion et d’action,
dans le cadre des locaux ou des tribunes, qu’ils élisent pour leurs adhérents
et sympathisants et entretiennent les rapports d’échange et de participation,
dans la vie politique du pays, dans le cadre légal convenu.
La
hiérarchisation des rapports d’autorité: politique, sociale, culturelle et
morale impose leur stricte respect. Ainsi, dans le cadre familial, celle-ci ne peut
assurer son épanouissement, sans le respect des valeurs familiales, entre les
générations nous devons le respect à nos ainés.
Dans
les établissements d’enseignement, il va sans dire du droit à la vénération
séculaire que doit l’élève à son maître, à l’institution, notre prophète n’a-t-il
pas élevé l’enseignant au rang de Messie, chargé d’une mission divine.
Attenter
à cet ordre dans toutes les formes d’agression
à l’organisation ou à ses compétences ne peut être que condamnable et ne peut
en aucune façon justifier aucun droit à ceux qui attentent à la quiétude de l’exercice
de leurs droits aux syndicalistes, aux partis politiques, aux artistes et
hommes de culture, aux enseignants.
Dans
cet ordre, l'action la plus condamnable reste l’agression de l’élève à son établissement, à
ses enseignants, la morale universellement reconnue, l'impose. L'agression d’une étudiante
de son professeur, qui plus est, le doyen de l’institution, dans son bureau de
travail, dans le batiment consacré à l'administration, et dont l’âge, la responsabilité, le savoir en font d’autorité l’obligation
de son respect, de sa vénération, d’autant que son action s’inscrit dans le
cadre de la défense de l’institution, de la liberté d’enseignement.
Entraver
le fonctionnement d’une institution de formation des générations futures, l'intrusion dans les locaux administratifs, sans motif, est
des plus condamnable et ne peut que justifier de sanctionner, le plus sévèrement
possible, les énergumènes manipulés à des basses fins politiciennes de forme, d’apparat, sur une question n’ayant rien à voir avec le fond de la foi des droits, le port du nikab( voile couvrant intégralement la personne qui le porte) mettant le doute sur l'identification de la personne intéressée, notamment pour participer aux examens.
Nous
sommes tous unis dans le respect de nos institutions éducatives, de nos
enseignants, dans leur noble mission. Perturber la vie d’une institution
universitaire pendant des mois, ne peut être que préjudiciable à l’institution et à l’avenir de
nos étudiants elle est fortement répréhensible et le plus vigoureusement, condamnable.
Ceux
qui s’en prennent aux syndicalistes, aux partis politiques, aux institutions
universitaires, à nos enseignants, éminents cadres semeurs du savoir, des
connaissances et des lumières ne méritent de la nation que le mépris et l'exécration.
Les
adeptes des ténèbres, acteurs directs et marionnettistes, n’ont aucun droit de citer, il sont condamnables dans leurs actions, leurs manipulations hideuse, leurs atteintes à nos valeurs républicaines, à notre civilisation, toute notre solidarité et notre soutien à
notre éminent professeur le doyen Habib Kazdaghli, à l’UGTT et à Nidaa Tounis face à l'ignoble agression dont ils sont l’objet et l'instrumentalisation abusive des juridictions.
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