La lutte contre le terrorisme, l'une des menaces à la paix et à la
sécurité internationale s'est imposée en tant que constante de la politique
internationale post ère coloniale.
L'instabilité dans les relations internationales, ravivée par le clivage
Est-Ouest, entre le monde dit "libre" et les dites "démocraties
populaires" à savoir entre le monde libéral et le monde communiste a
retrouvé, essentiellement, l'amorce de son dénouement dans le dialogue et la
coopération.
Une approche qui au début s'est articulée autour de la notion de l'équilibre
et les institutions mises en œuvre pour dépasser les conflits et différends notamment par l'organisation
du dialogue. Si l'action militaire s'est articulée autour de l'OTAN pour
l'Occident et le Pacte de Varsovie à l'Est constituant, le cadre d'une
coopération militaire au sein de ces blocs, au service de leur sécurité; Il
n'en établit pas moins une concurrence de satellisation du reste du monde.
La Conférence pour la Sécurité et la Coopération en Europe devait permettre
de dépasser la phase des conflits et les clivages idéologiques, entre ces deux blocs, par l'amorce du dialogue.
La deuxième phase de cette conférence devait voir la présence de représentants
notamment de quelques pays de la rive Sud de la méditerranée à savoir,
l'Egypte, l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, Israël et la Syrie, qui ont pu
formuler, à cette conférence, leur vision de l'interaction entre ces deux ensembles et de leur
sécurité, liée essentiellement à la question du développement.
Les évènements du 11 Septembre 2001 ont été le point de départ d'une
reconsidération par les Etats Unis des relations internationales. Pour le Moyen Orient, une
doctrine, commença à germer, au sein de l'administration américaine, basée sur une nouvelle vision du monde,
intéressant notamment ce que l'on classe en proche et moyen orient, englobant
l'Afrique du Nord. Cette démarche s’inspire du processus de la CSCE, devenue
une organisation (OSCE) et dont l’aboutissement fut la chute du rideau de fer et une
nouvelle géopolitique mondiale.
L'approche du Grand Moyen Orient et de l'Afrique du Nord, proposée par les
Etats Unis, au G8 connue sous "l'Initiative pour le Grand Moyen Orient et
l'Afrique du Nord fut amorcée en 2002.
Connue en tant que la doctrine Bush, l'initiative intéresse un vaste
ensemble d'Etats, les 22 pays de la LEA, la Turquie, Israël, l'Iran, le
Pakistan, l'Afghanistan, et vise à transformer le paysage politique et
économique de cet ensemble.
"Tant que le Moyen-Orient restera un lieu de tyrannie, de désespoir et
de colère, il continuera de produire des hommes et des mouvements qui menacent
la sécurité des Etats Unis et de nos amis" discours sur l'Etat de l'Union
du président George W. Bush le 24 janvier 2004.
Présenté par le Vice Président Dick Cheney au Forum de Davos du 26 janvier
2004, il fut adopté sous le nom de "Partenariat pour le Progrès et un
avenir commun avec le Moyen Orient élargi et l'Afrique du Nord, lors du Sommet
du G8 à Sea Island en juin 2004 par les dirigeants du G8, l'Algérie,
l'Afghanistan, Bahreïn, le Yémen, la Jordanie et la Turquie. Trois objectifs
ont été tracés à ce processus:
- le développement démocratique dans l'ensemble de ces pays,
-Aider ces pays à s'insérer dans l'économie mondiale,
-Soutenir l'émancipation des femmes.
L'un des instruments de ce partenariat fut le Forum pour l'Avenir organisé
en deux panels l'un intéressant la société civile, l'autre les gouvernements.
Huit sessions se sont tenues depuis son lancement, la 9ème se tiendra les 12 et
13 décembre 2012, à Tunis co-présidé par les Etats Unis et le pays hôte,
la session ministérielle sera précédée le 11 par le forum parallèle de la
Société Civile.
Les pays intéressés par le Forum dans le Grand Moyen-Orient et l'Afrique du
Nord sont : l'Afghanistan, l'Algérie, l'Egypte, l'Iran, l'Irak, la
Jordanie, le Koweït, le Liban, la Libye, la Mauritanie, le Maroc, Oman,
Pakistan, Qatar, Arabie Saoudite, Soudan, Syrie, Tunisie, Turquie, Emirats
Arabes Unis, la Palestine et le Yémen.
Depuis son lancement, le Forum a été co-présidé, à ses différentes assises,
par un pays du G8 et un pays de la région BMENA(Grand Moyen-Orient Afrique du
Nord).
Au niveau officiel, il comprend les Ministres des Affaires Etrangères, les
Ministres de l'Economie et des Finances, au niveau de la Société Civile
il comprend les représentants, des associations(dont les parlementaires, ce qui
implique leurs partis politiques) s'intéressant du développement politique,
économique et social, les ONG s'impliquant dans le domaine des droits de
l'homme et de l'émancipation politique, économique et sociale de la femme.
C'est principalement le Bureau du MEPI à Tunis, couvrant les pays
maghrébins, l'Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Palestine et Tunisie, qui est impliqué dans notre
région à l'organisation de la participation de la société civile aux
différentes assises du forum en coopération avec les ONG impliquées dans ce
processus dont les programmes spécifiques de l'Union Européenne, et du dialogue
Arabo-Japonais.
Objectifs du forum:
La première session du Forum s'est tenue à Rabat le 11 décembre 2004, qui
en définit le cadre en tant "qu'espace de dialogue informel, souple,
ouvert et inclusif, dédié au renforcement de la démocratie et de la
participation civique, au développement d'un enseignement qualifiant et à la
promotion d'économies modernes, créatrices de richesse et bien intégrées dans
l'économie mondiale. Il est au centre du Partenariat pour le Progrès et un
Avenir Commun: cadre de dialogue et de coopération fondé sur la coresponsabilité
et le respect mutuel, et tourné vers le co-développement et la promotion
des réformes idoines, notamment dans les domaines politique, économique, social
et éducatif, en harmonie avec les valeurs et les spécificités culturelles,
religieuses et civilisationnelles des pays de la région et en conformité avec
leurs potentiels et moyens respectifs".
Cadre de ce partenariat :
Le Forum s'inscrit dans "la suite des programmes et initiatives
dédiées au développement de la région du Moyen Orient et de l'Afrique du Nord
en tant que complément des relations bilatérales, régionales, et
inter-régionales, qu'il s'emploiera à renforcer : le partenariat
Euro-méditerranéen(processus de Barcelone), l'Initiative du partenariat entre les Etats Unis et le Moyen-Orient, et l'initiative du dialogue
arabo-japonais".
"Ce partenariat tend à créer dans la région une zone d'échange et de
prospérité partagée, à la faveur de la paix et de la stabilité régionales et
internationales".
Sessions passées du Forum:
La première session du Forum s'est tenue à Rabat le 11 décembre 2004 et
présenta la plateforme de ce forum et son cadre d'action. Traçant les
principales actions réalisées dans le sens de la mise en œuvre de l'Initiative
du G8 pour l'établissement du Partenariat pour le progrès et un avenir commun.
Deux références d'engagement pour la poursuite des réformes politiques,
économiques et sociales objet de :
- la déclaration du sommet arabe de Tunis du 23 mai 2004 par les pays
arabes et
- celle du G8, exprimée au Sommet de Sea
Island du 10 juin 2004, d'accroître leur engagement pour soutenir effectivement
ces réformes.
Initiatives engagées précédemment au forum :
Tout en encourageant les initiatives sectorielles prises dans ce sens par
les pays participants dont notamment le Dialogue de soutien à la Démocratie mis
en œuvre par la Turquie, le Yémen et l'Italie; les propositions du Bahreïn pour
un Réseau de fonds; les propositions de la Jordanie pour une équipe de travail
sur l'Investissement et sur l'éducation; les propositions en matière de
micro-finance de la Jordanie et du Yémen; les propositions en matière de
formation à l'entreprenariat présentée par le Maroc et le Bahreïn; les
propositions de l'Algérie et l'Afghanistan en matière d'alphabétisation; ainsi
que celles des Etats Unis et de l'Egypte pour soutenir une facilité régionale
dans le cadre de l'International Finance Corporation;
le Forum a accueilli favorablement:
- l'implication de l'Algérie et de l'Afghanistan en vue de promouvoir le
dialogue pour l'alphabétisation entre les donateurs et les pays bénéficiaires
de la région, l'Algérie s'engageant à organiser un Atelier sur
l'alphabétisation au début de 2005
-la proposition du Maroc pour la création d'un Centre d'Excellence
Entreprenariale.
-la proposition du Bahreïn pour la création d'un Centre régional pour
l'Excellence entreprenariale.
-l'organisation d'un atelier sur la formation professionnelle que le Japon
et la Jordanie co-abriteront en 2005.
Les participants se sont également engagés à favoriser les programmes de
développement en adoptant les réformes nécessaires, en accordant la priorité à
l'intégration régionale et internationale de leurs économie dans le cadre de
l'OMC à travers l'Agenda de Développement de Doha et les projets de création de
zones de libre échange notamment entre l'Afrique du Nord et le Moyen Orient(
Processus d'Agadir).
Le Forum a tenu sa deuxième session à Bahreïn en 2005, en Jordanie en
2006, la session que devait accueillir le Yémen en 2007 n'a pu se tenir au niveau
officiel, le Yémen s'étant excusé de l'organiser en l'absence du Secrétaire d'Etat
Américain Condolezza Rice qui devait co-présider le forum, et le niveau de
représentation jugé non satisfaisant des pays du Golfe. Seul le Forum au niveau
de la Société Civile a pu se tenir à Sanaa en décembre 2007. Le sixième Forum
s'est tenu en 2008 aux Emirats Arabes Unis co-présidé par le Japon et les
Emirats Arabes Unis, le septième Forum s'est tenu à Marrakech au Maroc en 2009 co-présidé
par l'Italie et le Maroc, marqué par la participation du Secrétaire d'Etat
Américain, Hilari Clinton, le huitième Forum co-présidé par la France et le
Koweït s'est tenu au Koweït en 2011.
La prochaine session du Forum à Tunis :
La Tunisie devrait à la faveur de l'aura acquise en tant que pays
d'éclosion du printemps arabe en abriter le 9ème Forum pour l’Avenir.
Longtemps appréhendé par la Tunisie, en tant que cadre ayant fourni un
soutien à une large frange d'opposants au régime allant des défenseurs des
droits de l'homme aux islamistes, à partir de 2005, leur accordant des
opportunités de formation et une tribune pour défendre leur cause, et des
moyens pour renforcer leurs capacités d'action tant matérielles que
d'encadrement aux Etats Unis.
Le niveau de participation de la Tunisie à ce Forum s'est limité à
celui de Secrétaire d'Etat, les participants au Forum au niveau de la Société
civile étaient souvent pris à parti et boycottés d'autant que l'administration
américaine avait établi le centre régional couvrant l’Afrique du Nord et les
pays du Moyen Orient dont Israël, l'Egypte et le Yémen à Tunis ( Bureau
du MEPI).
Ce n'est qu'à la faveur du printemps arabe que l'on ait pu voir la Tunisie
se faire représenter au Koweït au niveau ministériel et accepter de co-présider
avec les Etats Unis la prochaine édition la 9ème en décembre 2012 à Tunis.
Au niveau de la Société civile, le Forum ne devrait pas développer de
nouvelles initiatives et constituer un cadre d'évaluation du processus.
Trois réunions préparatoires au 9ème Forum pour l'Avenir ont été tenues:
Première réunion préparatoire au 9ème Forum
pour l’Avenir : El Jadida Maroc 3-4 septembre 2012.
Consacrée pour discuter le projet de déclaration finale du Forum, la
réunion a été suivie par 75 participants de la société civile et du secteur
privé, et 23 pays. Les thèmes centraux
examinés à cette réunion ont intéressé :
- le renforcement du rôle de la femme,
-la gouvernance économique,
- l'entreprenariat,
-et la liberté d'expression et d'association.
L'apprentissage de nouvelles techniques pour une défense efficace de leurs
intérêts par les participants notamment de la société civile a constitué l'une
des questions abordées dans ce cadre.
Deuxième réunion préparatoire: Amman Jordanie 1-2
octobre 2012.
La réunion de Amman a été consacrée à la question de la gouvernance
économique et de la croissance, l'identification des étapes concrètes en vue de
l'amélioration du climat des affaires et de l'investissement, la création
d'emplois, et la motivation des entrepreneurs.
Parmi les thèmes prioritaires dans le prochain agenda du Forum se placent :
-l'entreprenariat comprenant un sous comité pour la femme entrepreneur, la
transparence dont la lutte contre la corruption, et l'accès du public à
l'information.
Il est prévu de faire participer au prochain forum les représentants de la
société civile intéressés par la gouvernance économique et le développement,
les chambres de commerce, les associations d'hommes d'affaires, les
représentants du secteur privé, les institutions internationales, les
institutions financières et les gouvernements.
Outre la présentation des possibilités de financement des programmes par
les experts des institutions financières, une meilleure approche participative
entre la société civile et les représentants des gouvernements permettra l'identification des obstacles d'ordre réglementaire et administratifs
qu'affrontent les milieux d'affaires entravant le développement de leur gestion
et des investissements.
La réunion Sous-ministérielle préparatoire: Washington
1-2 novembre 2012.
Deux points principaux furent à l'ordre du jour de ladite réunion:
1- Le choix des priorités spécifiques pour l'action de la société civile;
2-Le Projet de déclaration de la société civile à présenter aux
représentants des gouvernements, dans le cadre du forum ministériel.
Les propositions spécifiques de coopération au niveau régional de la
société civile, du secteur privé et des gouvernements.
Les questions prioritaires à aborder au cours du Forum porteront sur le
renforcement du rôle de la femme, la gouvernance économique,, l'entreprenariat, la liberté d'expression et
d'association.
La réunion sous-ministérielle a été présidée du coté américain par
l'Ambassadeur William J. Burns, sous-secrétaire d'Etat, et par Hédi Abbès,
Secrétaire d'Etat pour les Affaires Américaines et Asiatiques au MAE.
La société civile a présenté à la réunion ministérielle ses propositions
appelant à une plus grande protection de la liberté d'expression et d'association,
pour la mise en œuvre de mesures légales et constitutionnelles en vue d'assurer
l'égalité pour les femmes, et pour l'établissement d'un cadre légal favorisant
le développement de la petite et moyenne entreprise.
******
Si l'administration américaine avait accueilli favorablement les
changements intervenus dans notre région et l'organisation d'élections libres,
l'accession de la tendance islamiste au pouvoir notamment en Tunisie et en
Egypte remet ces pays sous une nouvelle appréciation de leur degré d'engagement
, pour assurer l'instauration de l'Etat de Droit et d'un régime
démocratique respectant les droits de l'homme dont notamment la place de la
femme dans la société et le respect des conventions internationales relatives aux droits civiques, et aux libertés.
Ambitionnant de normaliser les relations entre les pays de la région, par
la solution notamment de la question palestinienne, sur la base de la formation
de deux Etats qui devait sanctionner un processus de négociations de paix, se
voit devant plusieurs défis dont notamment l'arrêt du processus de paix, la
nouvelle initiative palestinienne qui contrarie les projets et la démarche des
Etats Unis dans la région.
Les attaques dont ont été l'objet les représentations diplomatiques
américaines notamment en Libye et en Tunisie remettent, également, en question
l'approche américaine du printemps arabe et de ses implications sur la sécurité
régionale et internationale.
Dans la configuration actuelle du pouvoir en Tunisie, il est très peu
probable d'envisager de bonnes perspectives pour la réussite du forum que ce
soit au niveau de la société civile qu'au niveau gouvernemental.
Les réticences formulées par Ennahdha, à l'occasion de la discussion du projet de nouvelle constitution, par l'Assemblée Nationale Constituante a reflété une hésitation quant à l'affirmation de l'adhésion de la Tunisie aux normes sur l'universalité des droits de l'homme, le statut de la femme dans la société et ses droits ainsi que pour se conformer aux engagements internationaux de la Tunisie.
Par ailleurs, l'approche des questions de politique internationale, et les calculs électoralistes de la mouvance islamiste contrarient sa liberté de manoeuvre, entre ses assises, l'opposition et l'opinion nationale.
Une radicalisation de la position de sa base, sur la question du Moyen Orient, ne mettrait pas à l'aise la direction de transition de soutenir une orientation conciliante en faveur des thèses américaines, notamment pour la solution de la question palestinienne.
L'instauration d'un système de participation impliquant la citoyenneté et l'engagement libéral du pays et l'orientation démocratique du processus se place à contre courant des choix déterministes du courant fondamentaliste.
Les organisations non-gouvernementales et de la société civile, dont les partis politiques, se trouvent confrontés à des actions de milices de déstabilisation et mises à l'épreuve de leurs capacités de mobilisation entravant les possibilités de dialogue,de concertation et encore moins de participation.
Les réticences formulées par Ennahdha, à l'occasion de la discussion du projet de nouvelle constitution, par l'Assemblée Nationale Constituante a reflété une hésitation quant à l'affirmation de l'adhésion de la Tunisie aux normes sur l'universalité des droits de l'homme, le statut de la femme dans la société et ses droits ainsi que pour se conformer aux engagements internationaux de la Tunisie.
Par ailleurs, l'approche des questions de politique internationale, et les calculs électoralistes de la mouvance islamiste contrarient sa liberté de manoeuvre, entre ses assises, l'opposition et l'opinion nationale.
Une radicalisation de la position de sa base, sur la question du Moyen Orient, ne mettrait pas à l'aise la direction de transition de soutenir une orientation conciliante en faveur des thèses américaines, notamment pour la solution de la question palestinienne.
L'instauration d'un système de participation impliquant la citoyenneté et l'engagement libéral du pays et l'orientation démocratique du processus se place à contre courant des choix déterministes du courant fondamentaliste.
Les organisations non-gouvernementales et de la société civile, dont les partis politiques, se trouvent confrontés à des actions de milices de déstabilisation et mises à l'épreuve de leurs capacités de mobilisation entravant les possibilités de dialogue,de concertation et encore moins de participation.
Une opportunité se présente par contre aux partis de l'opposition qui
devront mettre à profit la conjoncture actuelle en vue de faire
valoir leurs atours de contribuer efficacement à la réussite de ce
processus tant au niveau de la coopération que des idées, les élections qui
devraient sanctionner la phase de la transition devant leur être plus favorable
et offrir, dans cette perspective plus de chance à la paix et la sécurité
régionale et internationale. Le développement de programmes de développement et
d'émancipation régionale intérieure ne pourrait être que conforté dans cette
perspective. La préservation des acquis de la participation de la femme et de son
statut social ne peut être assurée que dans le cadre de la mise en œuvre d'un
projet d'ouverture politique, économique et sociale le seul à même
de renforcer la stabilité et l'intégration du pays, au plan international et
régional.
Monsieur Béji Caïd Essebsi a été associé à la dernière réunion du G8 à
Deauville le 27 mai 2011, ainsi que le Premier Ministre d’Egypte, au
cours duquel une nouvelle impulsion, au partenariat, ne manquera pas
d’être affirmée dans le cadre du prochain forum, reposant sur deux
pilliers :
Un processus politique : destiné à soutenir la
transition démocratique et à favoriser la bonne gouvernance, notamment la lutte
contre la corruption et le renforcement des institutions propres à assurer la
transparence et la responsabilité des gouvernements.
Un cadre économique : ce cadre vise à appuyer
la croissance durable , à mettre en œuvre des réformes économiques et sociales,
notamment pour créer des emplois et consacrer l’Etat de droit équitable. Le
cadre vise à faire en sorte que la stabilité économique serve de fondation à la
transition vers des démocraties stables.
Outre le soutien du FMI , de la BERD et des banques multilatérales, le
Forum constituera une opportunité pour présenter, probablement, le projet du
président Obama, annoncé à Deauvillle le 27 mai 2011, de lancer une
grande Initiative de partenariat pour le commerce et l’investissement au Moyen
Orient et en Afrique du Nord. Celle-ci,indique-t-on favorisera le commerce
régional, étoffera les accords existants en vue de promouvoir l’intégration à
de nouveaux marchés, et ouvrira aux pays ayant adopté des critères rigoureux de
réforme et de libéralisation commerciale la voie à l’établissement d’un
arrangement commercial régional.
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