Tribute
à Abdelaziz Joulak
Il était l’un des derniers
gardiens du Temple, ayant rejoint la coopération internationale, conduite par
l’Ambassadeur directeur Ahmed Ben Arfa, longtemps notre ambassadeur à Rome.
Mon père « baba »
se plaisait-il à user en s’adressant à Sid Ahmed Ben Arfa, qui s’accommodait de
sa familiarité. Malgré, une fermeté de rigueur dont il ne s’était jamais
départi.
Abdelaziz Joulak, en chef de
cabinet du S.E. formait et animait
l’équipe, filtrait les mouvements de ses collaborateurs dont seuls quelques uns
avaient la latitude de l’aborder sans protocole.
L’équipe de Sid Ahmed,
animée par son chef de Cabinet et quelques collègues mis à la retraite, ont
entrepris de former un groupe informel comprenant notamment les anciens
ambassadeurs et consuls généraux, dont le noyau est constitué des anciens de la
coopération internationale, et à se rencontrer hebdomadairement et à débattre
de la situation générale dans le pays essentiellement axée sur sa diplomatie et
le statut diplomatique.
Abdelaziz Joulak veillait
à l’harmonie de l’équipe en sélectionnant les adhérents au groupe, qui devaient être mis à
contribution pour animer les associations s’intéressant aux relations
internationales dont notamment l’Association des Etudes Internationales, en
étoffant son comité directeur de quelques anciens ambassadeurs qui avaient
l’ambition de continuer à contribuer à la réflexion nationale et au soutien de
la marche de notre diplomatie.
Il en est de même
pour : l’Association Tunisienne pour les Nations Unies, le Cercle
diplomatique, l’Association Tunisienne des Anciens Ambassadeurs et Consuls
généraux.
Un forum informel animé par
Sid Ahmed, jusqu’à sa disparition, était secondé immanquablement par le regretté
Abdelaziz Joulak, qui lui succéda pour assurer sans discontinuité la direction de ses
assises, et de soutenir les activités des associations que les anciens
ambassadeurs animaient, dont notamment ses collaborateurs à la coopération
internationale.
Abdelaziz Joulak avait ses
entrées auprès d’une large frange de la classe politique, et jouait le rôle de
catalyseur entre le groupe participant au forum et les bâtisseurs de la Tunisie
post révolution.
Plusieurs leaders ont été
mis à contribution pour intervenir devant le forum, en vue d’éclairer les participants sur des
questions intéressant les relations internationales et la position de notre
pays et leurs projections pour l’avenir du pays, dont notamment l’ancien
ministre des affaires étrangères et actuel SG de l’UMA M. Taieb Baccouche, l’ancien premier
ministre : M. Mahdi Jomaa, M. Mongi Hamdi, M.Kamel Morjane, anciens
ministres des affaires étrangères.
Abdelaziz Joulak maintenait le contact avec un large spectre de
cercles influents tant sur les plans économique, social que politique allant des
arcanes du pouvoir jusqu’à ses assises d’influence.
Le regretté ne cachait pas
son « Irritabilité »de certaines figures politiques de sa région dont certains ont entravé sa riche carrière
diplomatique, qui s’est trouvée jalonnée par des affectations de Marseille au
Canada, et couronnée par sa désignation en tant que Consul Général de Tunisie à
Munich et enfin en tant qu’Ambassadeur de Tunisie à Abou Dhabi outre un passage par l'Office National du Planning familial.
Son affectation à Rabat, ou
il côtoya l’ancien président de la République, désigné attaché militaire à ce
poste devrait le marquer et sceller une implication qu’il ne quittera jamais de
se placer dans le giron de personnalités impliquées dans la vie politique
nationale. Qu’il repose en paix, d’une vie pleinement remplie, active, agissante et rayonnante.
Il nous est difficile de concevoir qu' on ne te reverrait, jamais, que tu nous aies quitté sans adieu ni au revoir, dans nos coeurs ton souvenir ne sera jamais consumé et la flamme de l'amitié éclairera pour toujours ta mémoire .
Il nous est difficile de concevoir qu' on ne te reverrait, jamais, que tu nous aies quitté sans adieu ni au revoir, dans nos coeurs ton souvenir ne sera jamais consumé et la flamme de l'amitié éclairera pour toujours ta mémoire .
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