L’effondrement du système de gouvernance centralisé, à outrance à la
présidence de la république, concrétisé par la concentration des pouvoirs d’appréciation
et de décision revenant à des conseillers spécialisés, par domaine de
compétence gouvernemental, auxquels revenait le pouvoir de maitrise de l’action
de l’Etat, et d’orientation du gouvernement, théoriquement revenant au chef du
gouvernement le premier ministre.
Pour la diplomatie, domaine réservé du chef de l’état, la cellule
diplomatique, formée notamment de diplomates chevronnés suivait au grain la
gestion des questions intéressant la direction aussi bien centrale du
département dans ses rapports avec les représentations diplomatiques accréditées
dans notre pays que de nos missions diplomatiques et consulaires à l’étranger.
Des cellules de veille sont actives 24H sur 24H et rythment l’action diplomatique de notre pays instantanément. Les événements qui touchent les intérêts de notre pays sont scrutés et évalués, rapportés aux ministres compétents qui sont sollicités à intervenir et à prendre les décisions qui s’imposent instamment.
Le survol de notre espace aérien est régi par les accords aériens et conventions internationales, dans le cadre de l’organisation internationale de l’aviation civile. Les survols font l’objet d’autorisations des autorités de l’aviation civile tunisienne ainsi que par le protocole diplomatique en coordination avec les autorités de l’aviation civile et militaires régis par notre ministère de la défense nationale.
La position géographique de notre pays le place dans un espace tout
autant d’échange, de concurrence, de coopération et de défis. Frontières
terrestres avec l’Algérie sur plus de 965 km, la Libye de 459 km, dont
une partie saharienne, un littoral de 1298 km.
Des zones frontalières maritimes et terrestres, un plateau continental
adjacent, une mer territoriale à défendre le respect par les pays tiers et
leurs nationaux, une zone économique exclusive(41 mille marin) dont l’exploitation nationale
est régie par des accords bilatéraux, régionaux et au niveau international pour
la haute mer.
Des accords nous lient aux pays limitrophes sur la délimitation des frontières terrestres et maritimes, ainsi que des accords de pêche régissent notre coopération avec ces pays, outre les conventions et accords internationaux auxquels nous adhérons tenant compte des réserves que notre pays a placé sur certains articles de ces conventions.
Des accords nous lient aux pays limitrophes sur la délimitation des frontières terrestres et maritimes, ainsi que des accords de pêche régissent notre coopération avec ces pays, outre les conventions et accords internationaux auxquels nous adhérons tenant compte des réserves que notre pays a placé sur certains articles de ces conventions.
Les conventions bilatérales, ainsi que des accords internationaux
régissent les relations dans ce domaine que ce soit pour le transport
terrestre, que maritime, aérien, entre les personnes et les états ainsi qu’entre
ces états même.
Avec les conventions et déclarations universelles régissant les droits
civiques, les libertés, les droits de l’homme, le travail, la santé, l’environnement,
des instances multilatérales prennent de plus en plus d’incursion dans le
domaine réservé à la souveraineté nationale, le conseil de sécurité, la court
internationale de justice, le tribunal pénal international, les instances
arbitrales de solution des conflits entre états et personnes s’imposent aux
différents acteurs, des relations internationales s’impliquant de plus en plus
et empiétant sur les notions classiques de souveraineté nationale et d’indépendance.
Préserver les ressources minérales, les espèces migratoires marines
comme terrestres, l’environnement, remédier à l’effet de serre et aux émissions
de co2, protéger le littoral, les cours d’eau transnationaux et les états qu’ils
traversent.
Les représentations diplomatiques et les plénipotentiaires mandatés ont
la charge de prendre part aux négociations, bilatérales, régionales et
multilatérales et engagent les états qu’ils représentent.
La souveraineté nationale s’établit par la maitrise du territoire
national et à la capacité de l’état à faire régner ses lois sur ses citoyens et
les étrangers qui y résident ou qui s’y trouvent en transit par cet espace, les
personnes physiques ou morales du fait de leur activité sur son territoire
indépendamment de leur statut national.
Tout relâchement du contrôle et de maitrise par l’état sur son
territoire et ses frontières est préjudiciable à sa souveraineté, son
indépendance et son existence en tant qu’acteur de la communauté internationale.
Depuis le coup d'état de janvier 2011en Tunisie, l’économie informelle prend le pas sur l’économie nationale au
détriment de ses industries et de son tissu productif, son existence porte ambages
à l’autorité de l’état, et corrompt de larges pans des institutions de l’état
ouvrant les frontières du pays outre à la ruine de son économie et à la probité
de plusieurs corps constitués à tous les échelons.
Tout genre de trafic d’armes, de drogue, de vol de voitures, de
terroristes, de devise, de carburant, essence ou diesel, de produits divers de
contrebande, le résultat se trouve dans l’insécurité rampante, un effondrement
structurel de l’économie nationale, un état de non droit qui nourrit des
franges de plus en plus vastes de l’état, jusqu’au financement de partis
politiques et la culture de l’insoumission et la rébellion qui font le lit de
la corruption en l’absence et la déliquescence de l’état.
L’économie se place en dehors de l’état et de ses structures, qui se
trouvent marginalisées et l’état affaibli ne peut plus assurer sa fonction et
faire face à ses obligations, les services publics perdent leur contrôle et
rôle de direction, faute de moyens qui passent de plus en plus entre les mains
de forces qui font leur loi et veulent s’imposer à l’état.
Les mesures que le fond monétaire international veut mettre en œuvre pour une meilleure gestion des ressources de l’état et leur canalisation ne peuvent être mises en œuvre pour la simple raison de l’absence de pouvoir d’état et la réduction de son intervention à des franges non productives d’administration que tout le monde dénigre et œuvre pour son appauvrissement, sa marginalisation pour un recul inéluctable de la présence et du rôle d’état indépendant, encore moins souverain.
Les mesures que le fond monétaire international veut mettre en œuvre pour une meilleure gestion des ressources de l’état et leur canalisation ne peuvent être mises en œuvre pour la simple raison de l’absence de pouvoir d’état et la réduction de son intervention à des franges non productives d’administration que tout le monde dénigre et œuvre pour son appauvrissement, sa marginalisation pour un recul inéluctable de la présence et du rôle d’état indépendant, encore moins souverain.
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